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  • Comment la laine de moutons pourrait-elle sauver nos dents ?
    Et si l’avenir de la dentisterie se trouvait dans un simple brin de laine de mouton ? Cela peut sembler absurde, presque digne d’un conte, et pourtant c’est le résultat très sérieux de recherches menées au King’s College de Londres. Des scientifiques y ont fait une découverte surprenante : la laine, une matière que l’on associe d’ordinaire aux pulls ou aux couvertures, pourrait bientôt servir à réparer nos dents.Un problème mondial : l’émail qui ne repousse pasPour comprendre l’importance de cette découverte, il faut rappeler que nos dents sont recouvertes d’un bouclier naturel, l’émail. C’est la substance la plus dure du corps humain, mais elle a un défaut majeur : une fois abîmée, elle ne se régénère pas. L’acidité des aliments, les bactéries de la plaque dentaire et une hygiène insuffisante peuvent le fragiliser. Résultat : la carie, un problème de santé publique colossal. On estime qu’elle touche près de 2 milliards de personnes dans le monde, ce qui en fait l’une des affections les plus répandues.De la laine à l’émailC’est là que la laine de mouton entre en scène. Elle contient une protéine bien connue : la kératine. En laboratoire, les chercheurs ont réussi à transformer cette kératine en peptides, c’est-à-dire en petites chaînes de protéines. Ces peptides possèdent une propriété fascinante : ils sont capables d’imiter le processus biologique naturel qui construit l’émail. En pratique, lorsqu’on applique ce matériau sur une dent endommagée, il attire les minéraux environnants et déclenche la reconstruction d’une couche protectrice très proche de l’émail d’origine.Une alternative aux résines plastiquesAujourd’hui, pour réparer une dent, les dentistes utilisent des amalgames ou des résines plastiques. Si elles remplissent leur rôle, elles ont néanmoins des limites : certaines peuvent contenir des substances controversées, et leur rendu esthétique reste imparfait, car elles ne reproduisent ni la transparence ni la dureté de l’émail naturel. Le biomatériau issu de la laine, lui, se distingue par son innocuité et son aspect visuel. Les chercheurs affirment qu’une dent réparée ainsi ressemblerait beaucoup plus à une dent “neuve”.Une arrivée imminenteLa bonne nouvelle, c’est que cette technologie n’appartient pas à un futur lointain. Selon l’équipe du King’s College, elle pourrait être disponible dans les cabinets dentaires d’ici deux à trois ans. Si les essais cliniques confirment les résultats observés au laboratoire, les dentistes disposeront d’un outil inédit : non plus combler, mais véritablement régénérer.Un espoir pour l’avenirIl serait exagéré de dire que la carie va disparaître. L’hygiène bucco-dentaire restera indispensable, avec le brossage et le fil dentaire. Mais ce traitement pourrait réduire considérablement le recours aux résines plastiques, prolonger la durée de vie de nos dents et améliorer le confort des patients.Ainsi, une ressource aussi humble que la laine de mouton pourrait bien inaugurer une nouvelle ère en dentisterie : celle où l’on ne répare plus seulement nos dents, mais où on les reconstruit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:05
  • Comment le deuil modifie-t-il le cerveau ?
    Le deuil est souvent décrit comme une douleur psychologique, mais il s’agit en réalité aussi d’un bouleversement biologique. La Dre Lisa M. Shulman, neurologue à la faculté de médecine de l’Université du Maryland, l’explique clairement : notre cerveau perçoit une perte traumatique – comme celle d’un être cher – non pas comme une simple émotion, mais comme une véritable menace pour notre survie... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:03
  • Comment la mission LISA veut “voir” l’espace-temps se déformer ?
    Imaginer que l’espace-temps — ce tissu invisible qui structure l’univers — puisse onduler comme une mer agitée, c’est déjà vertigineux. Mais tenter de « voir » ces ondulations à des milliards de kilomètres, c’est l’objectif extraordinaire de la mission LISA (Laser Interferometer Space Antenna), un projet spatial ambitieux de l’Agence spatiale européenne (ESA), en collaboration avec la NASA, prévu pour un lancement vers 2035.Mais que cherche-t-on à observer exactement ? Et pourquoi parle-t-on d’un pari scientifique presque insensé ?Pour le comprendre, il faut revenir à Albert Einstein. En 1916, dans sa théorie de la relativité générale, il prédit que des événements cosmiques extrêmement violents — comme la fusion de trous noirs ou l’explosion d’étoiles massives — provoquent des ondes gravitationnelles. Ces ondes sont des déformations de l’espace-temps, voyageant à la vitesse de la lumière, un peu comme des rides sur l’eau.Ces ondes ont été détectées pour la première fois en 2015 par les détecteurs LIGO et Virgo, installés sur Terre. Mais leur sensibilité reste limitée. Elles captent surtout des signaux « courts » et très puissants. Pour aller plus loin, pour capter les ondes gravitationnelles les plus basses fréquences, les plus longues et les plus anciennes — celles qui pourraient révéler la formation des galaxies ou les premiers instants de l’univers — il faut sortir de la Terre. D’où LISA.La mission LISA sera composée de trois satellites positionnés en triangle, séparés de 2,5 millions de kilomètres, qui flotteront dans l’espace en suivant l’orbite terrestre autour du Soleil. Ces satellites seront reliés par des faisceaux laser ultra-précis, capables de mesurer des variations de distance de l’ordre du milliardième de millimètre. Si une onde gravitationnelle traverse ce triangle, elle déformera très légèrement l’espace entre les satellites. Cette infime variation sera détectée grâce aux interférences des lasers.C’est là que le pari devient vertigineux : LISA ne « voit » rien au sens classique, elle mesure des distorsions minuscules dans un vide spatial, provoquées par des événements cosmiques survenus parfois il y a des milliards d’années. Un exploit technologique et scientifique, qui demande une stabilité extrême, une précision au-delà de tout ce que l’humanité a construit jusque-là dans l’espace.LISA, c’est donc bien plus qu’un télescope : c’est une oreille cosmique, tendue dans le silence spatial pour écouter les battements les plus profonds de l’univers. Et si elle réussit, elle nous offrira une nouvelle façon de faire de l’astronomie, non plus en observant la lumière, mais en sentant les vibrations de l’espace-temps lui-même. Une révolution silencieuse… mais bouleversante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:52
  • Que pensez-vous de ma nouvelle vidéo ?
    Pour regarder la vidéo et me donner votre avis:https://youtu.be/OuZtEbMl9_M?si=fkljzQLMrFOsNstsMerci ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    0:43
  • Pourquoi la théorie de l’expansion terrestre a-t-elle été abandonnée ?
    Avant que la tectonique des plaques ne s’impose comme le modèle dominant de la dynamique terrestre, une autre hypothèse, aujourd’hui presque tombée dans l’oubli, a passionné des générations de géologues : celle de l’expansion terrestre. Selon cette théorie, notre planète ne conserverait pas une taille constante, mais gonflerait lentement, comme un ballon, au fil des millions d’années.L’idée peut sembler farfelue à première vue, mais elle a pourtant été sérieusement débattue jusqu’au milieu du XXe siècle. Tout part d’un constat troublant : les continents semblent s’emboîter comme les pièces d’un puzzle. L’Afrique et l’Amérique du Sud, par exemple, présentent des côtes étonnamment complémentaires. Avant que la dérive des continents ne soit expliquée par les mouvements des plaques tectoniques, certains scientifiques ont proposé une autre solution : et si les continents s’étaient éloignés parce que la Terre elle-même avait grossi ?L’un des défenseurs les plus emblématiques de cette hypothèse fut l’Australien Samuel Warren Carey. Dans les années 1950, il propose que la surface terrestre se soit formée à partir d’un supercontinent unique qui aurait éclaté, non pas parce que les plaques glissaient, mais parce que le rayon de la Terre augmentait, entraînant une fissuration progressive de la croûte. Les océans ne seraient donc pas apparus par subduction ou collision, mais comme des zones de dilatation entre des continents poussés vers l’extérieur par la croissance de la planète.Mais qu’est-ce qui ferait gonfler la Terre ? Les partisans de cette théorie évoquaient divers mécanismes : accumulation d’énergie interne, transformation de la matière dans le noyau, voire production de nouvelle matière – autant de processus restés très spéculatifs.Ce modèle a été largement abandonné à partir des années 1960, avec l’avènement de la tectonique des plaques, appuyée par de nouvelles données géophysiques et océanographiques. La découverte des dorsales océaniques, des zones de subduction, et des courants de convection dans le manteau terrestre ont permis de modéliser les mouvements des continents sans faire appel à une variation de la taille de la planète.Cependant, la théorie de l’expansion terrestre n’a jamais complètement disparu. Certains chercheurs indépendants ou amateurs la défendent encore, pointant les incertitudes sur la structure profonde de la Terre et l’origine des continents. Si la majorité de la communauté scientifique rejette aujourd’hui cette hypothèse, elle reste un témoignage fascinant de l’évolution des idées scientifiques, et de la manière dont nos représentations du monde se transforment avec le temps — parfois en gonflant un peu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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