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Choses à Savoir GASTRONOMIE

Podcast Choses à Savoir GASTRONOMIE
Choses à Savoir
Un podcast destiné à tous les passionnés de gastronomie ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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5 de 1062
  • Pourquoi la dinde s’appelle-t-elle ainsi ?
    La dinde est un incontournable des tables de fête, mais son nom suscite souvent une question : pourquoi cet oiseau s’appelle-t-il ainsi ? Pour répondre, il faut remonter au XVIᵉ siècle, à une époque où les découvertes géographiques et les échanges commerciaux ont considérablement élargi les horizons des Européens. Un oiseau qui vient de loin… ou presqueLa dinde, ou Meleagris gallopavo, est une espèce originaire d’Amérique du Nord. Elle était élevée et consommée par les populations indigènes bien avant l’arrivée des Européens. Lorsque les Espagnols découvrent cet oiseau au Mexique au début du XVIᵉ siècle, ils le ramènent en Europe, où il rencontre un succès rapide grâce à sa chair savoureuse. Mais alors, pourquoi l’appelle-t-on "dinde" et non "mexicaine" ? Cela tient à une confusion géographique courante à l’époque. Les Européens, fascinés par les "Indes", un terme générique qui désignait à la fois l’Asie et le Nouveau Monde, associaient souvent tout produit exotique à ces contrées lointaines. En français, l’oiseau est donc rapidement désigné comme "poule d’Inde", raccourci au fil du temps en "dinde". Des noms différents selon les languesLe cas français n’est pas unique. Dans d’autres langues, la dinde porte également des noms reflétant cette confusion géographique. En anglais, elle s’appelle "turkey", car les Anglais pensaient qu’elle venait de Turquie, un autre carrefour du commerce mondial à l’époque. En turc, l’oiseau est appelé "hindi", renforçant encore l’idée des "Indes". Quant aux Portugais, ils l’ont d’abord nommée "peru", en lien avec le pays d’Amérique du Sud, bien que l’oiseau soit originaire d’Amérique du Nord. Un succès européenLa dinde s’est vite imposée en Europe grâce à son élevage facile et sa chair abondante, notamment pour nourrir de grandes tablées. Elle devient un met de choix pour les fêtes et les banquets, remplaçant progressivement le paon ou l’oie dans certaines traditions culinaires. En résumé, la dinde doit son nom à une confusion géographique. Importée des Amériques, elle a été associée aux "Indes", un terme générique utilisé par les Européens pour désigner des terres lointaines et mystérieuses. Un malentendu historique, mais qui n’empêche pas l’oiseau de trôner fièrement sur nos tables de fête ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:28
  • Pourquoi le poulet ne se mange pas cru, contrairement au bœuf ?
    Le poulet cru est dangereux pour la santé en raison des risques élevés de contamination bactérienne. Contrairement à la viande de bœuf, souvent consommée crue sous forme de tartare ou de carpaccio, le poulet cru peut contenir des bactéries pathogènes telles que Campylobacter, Salmonella et Clostridium perfringens, qui peuvent provoquer des intoxications alimentaires graves. Différences entre le poulet et le bœuf1. Origine des bactéries : Les volailles, en particulier le poulet, sont plus susceptibles d’être contaminées par des bactéries tout au long de leur cycle de production. Ces germes peuvent se trouver dans le système digestif des animaux et se propager facilement pendant l’abattage, notamment lorsque la viande entre en contact avec des matières fécales. 2. Structure de la viande : La viande de bœuf a une structure fibreuse plus dense, ce qui signifie que les bactéries restent généralement à la surface. Lorsque le bœuf est consommé cru ou saignant, seule l’extérieur a besoin d’être bien nettoyé ou saisi pour éliminer les germes. En revanche, la viande de poulet est plus poreuse et les bactéries peuvent s’infiltrer profondément dans les tissus, rendant impossible l’élimination des bactéries uniquement en lavant ou en saisissant la surface. Bactéries courantes dans le poulet cru- Campylobacter : Responsable de diarrhées sévères, cette bactérie est fréquemment présente dans le poulet cru. Elle est sensible à la chaleur et est éliminée lors d'une cuisson complète.- Salmonella : Provoque des symptômes comme des crampes abdominales, de la fièvre et des vomissements. C’est l’une des principales causes d’intoxication alimentaire liée à la volaille.- Clostridium perfringens : Peut se multiplier rapidement si la viande est mal cuite ou conservée à une température inadéquate, entraînant des intoxications. Le rôle de la cuissonLa cuisson à une température interne de 74°C (165°F) est essentielle pour détruire ces bactéries. Contrairement au bœuf, où une cuisson minimale peut suffire à garantir la sécurité, le poulet doit être complètement cuit pour éviter les risques. ConclusionLe poulet ne se mange pas cru à cause des bactéries potentiellement dangereuses qu’il peut contenir, et qui ne sont éliminées qu’à haute température. Consommer du poulet bien cuit est la seule manière sûre de profiter de ses qualités nutritionnelles tout en évitant les intoxications alimentaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:48
  • Qu’est-ce que le beurre maître d'hôtel ?
    Le beurre maître d'hôtel est une préparation culinaire classique de la gastronomie française. Il s'agit d'un beurre composé, c'est-à-dire un beurre auquel on ajoute divers ingrédients pour le parfumer. Dans ce cas précis, il est principalement aromatisé avec du persil, du jus de citron, et une pincée de sel. Cette préparation est connue pour sa simplicité et sa polyvalence. Ingrédients classiques :- Beurre : doux et à température ambiante pour faciliter le mélange.- Persil : finement haché pour une répartition homogène.- Jus de citron : pour apporter une note d’acidité et de fraîcheur.- Sel et poivre : pour rehausser les saveurs. Préparation :1. Le beurre est ramolli, puis travaillé en pommade à l'aide d'une cuillère ou d'une spatule.2. On y incorpore le persil haché, le jus de citron, le sel et le poivre.3. Une fois le mélange homogène, on peut le façonner en un cylindre à l’aide d’un film plastique et le conserver au réfrigérateur ou au congélateur. Utilisation :Le beurre maître d'hôtel est généralement utilisé comme condiment. Il est placé en noisette ou en rondelle sur des préparations chaudes juste avant de servir, pour qu'il fonde délicatement et imprègne le plat de ses saveurs. Les plats traditionnels qui le mettent en valeur incluent : - Les viandes grillées : comme un steak ou une côtelette. - Les poissons : notamment les filets ou les poissons entiers cuits au four ou à la poêle. - Les légumes : haricots verts, pommes de terre vapeur ou asperges. Origines et tradition :Le nom "maître d'hôtel" provient des grandes maisons de la gastronomie française où ce beurre était souvent préparé pour accompagner des plats servis en salle. Il incarne la simplicité et l’élégance du savoir-faire culinaire français, permettant d’enrichir un plat avec un minimum d’efforts. Aujourd’hui, bien qu’il ne soit plus systématiquement associé aux repas sophistiqués, le beurre maître d’hôtel reste un basique incontournable pour relever un plat avec subtilité et fraîcheur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:36
  • D’où vient le brunch ?
    Le brunch, ce repas hybride entre petit-déjeuner (breakfast) et déjeuner (lunch), trouve ses origines dans une combinaison de traditions sociales et culinaires. Bien qu’il soit aujourd’hui associé à un mode de vie urbain et décontracté, son histoire remonte au XIXe siècle et traverse plusieurs continents.Le mot « brunch » apparaît pour la première fois en 1895, dans un article publié par le journaliste britannique Guy Beringer dans le magazine Hunter’s Weekly. Beringer plaidait pour remplacer les lourds repas dominicaux par un repas plus léger et festif, servi tard dans la matinée. Il voyait dans le brunch une occasion de socialiser après les festivités du samedi soir, tout en évitant la rigidité du repas formel. Son idée séduisit les classes aisées britanniques, qui adoptèrent cette nouvelle habitude, mêlant plats sucrés et salés.Cependant, certains historiens situent les origines du brunch encore plus tôt, dans les traditions des repas copieux servis aux chasseurs britanniques. Avant une journée de chasse, un grand buffet était proposé, mêlant viandes froides, tartes et pains, ce qui rappelle la diversité des mets d’un brunch moderne.Aux États-Unis, le brunch gagne en popularité au début du XXe siècle, notamment grâce à la montée de la classe moyenne et des innovations sociales comme les horaires de travail plus flexibles. Dans les années 1930, les hôtels de luxe commencent à proposer des brunchs le dimanche, attirant les voyageurs et les familles souhaitant prolonger leur matinée de manière festive. Les grandes villes comme New York et Chicago deviennent des bastions de cette pratique.L’essor du brunch est également lié aux changements sociaux : dans une société de plus en plus industrialisée, le brunch devient un moment de détente et de convivialité. Les innovations culinaires américaines, comme les œufs Bénédicte ou les pancakes au sirop d’érable, contribuent à diversifier les plats proposés, tandis que l’ajout de cocktails comme le Bloody Mary ou le mimosa apporte une touche d’élégance.Aujourd’hui, le brunch est un phénomène mondial. Il symbolise non seulement la fusion des cultures, avec des mets venus de diverses cuisines, mais aussi une manière décontractée de célébrer la gastronomie et la vie sociale, loin des contraintes d’horaires traditionnels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:53
  • Pourquoi le piment brûle-t-il ?
    La sensation de brûlure associée aux piments provient d’un composé chimique appelé capsaïcine. Présente dans les membranes internes et les graines du piment, cette molécule joue un rôle protecteur pour la plante, en dissuadant les herbivores et certains insectes de la consommer. Cependant, son interaction avec le corps humain provoque des réactions surprenantes. La capsaïcine agit en se liant aux récepteurs TRPV1 (Transient Receptor Potential Vanilloid 1), situés sur les terminaisons nerveuses de la bouche, de la peau et des muqueuses. Ces récepteurs sont normalement activés par la chaleur ou les abrasions, ce qui explique pourquoi le cerveau interprète la présence de capsaïcine comme une sensation de chaleur intense, voire de brûlure. En réalité, la capsaïcine ne cause aucun dommage physique, mais elle « trompe » les nerfs, déclenchant des réactions comme des larmes, une sensation de chaleur dans la gorge ou même une accélération du rythme cardiaque. La sensibilité à la capsaïcine varie d’une personne à l’autre, en fonction du nombre de récepteurs TRPV1 et de l’habituation. Les amateurs de piments développent souvent une tolérance, leur système nerveux devenant moins réactif avec le temps. Pour mesurer l’intensité des piments, on utilise l’échelle de Scoville, qui détermine la concentration en capsaïcine. Par exemple, un poivron doux affiche 0 unités Scoville, tandis que certains piments comme le Carolina Reaper dépassent les 2 millions. Face à la brûlure, beaucoup pensent à boire de l’eau, mais cela ne fait qu’aggraver la sensation, car la capsaïcine est hydrophobe. Il est préférable de consommer des produits gras comme du lait ou du yaourt, car les lipides dissolvent la capsaïcine, réduisant ainsi l’irritation. Ironiquement, bien que le piment brûle, il présente des bienfaits. La capsaïcine est utilisée en médecine pour soulager des douleurs chroniques, car une exposition prolongée désensibilise les récepteurs TRPV1. Les piments stimulent également le métabolisme et peuvent améliorer la digestion. Ainsi, cette sensation de brûlure, bien que désagréable pour certains, fait partie de ce qui rend le piment si fascinant et apprécié dans les cuisines du monde entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:40

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Generated: 12/12/2024 - 3:50:14 AM