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Choses à Savoir HISTOIRE

Podcast Choses à Savoir HISTOIRE
Choses à Savoir
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5 de 1254
  • Pourquoi le marquis de Sade a-t-il été emprisonné ?
    Donatien Alphonse François de Sade, que nous connaissons sous le nom de marquis de Sade, est un écrivain renommé, connu notamment pour une œuvre emblématique, "Justine ou les malheurs de la vertu", qu'il rédige à la Bastille en 1787.Mais si le nom de Sade est passé à la postérité, c'est davantage en raison des dérèglements de sa vie. Au point, d'ailleurs, d'avoir inspiré le mot "sadisme".Ses livres, où la pornographie et la violence, sous toutes ses formes, ont la part belle, et sa vie, émaillée de scandales, lui ont valu de très nombreux séjours en prison. Il y a en effet passé 27 ans, sur les 74 que comporte sa vie.En 1768, alors qu'il a 28 ans, Sade défraie une première fois la chronique. Il est accusé d'avoir suborné une veuve, puis de l'avoir entraînée dans une maison d'Arcueil, dans la région parisienne, où il lui aurait fait subir divers sévices.Le scandale éclate et le marquis, protégé par sa famille, n'écope que d'une peine d'emprisonnement de quelques mois, au château de Saumur.Mais quatre plus tard, en 1772, alors qu'il séjourne à Marseille, il fait encore parler de lui. La rumeur l'accuse de s'être livré, en compagnie d'un valet de cinq jeunes filles, à diverses débauches, dont la sodomie, alors passible de la peine capitale.Et, de fait, il est condamné à mort par le Parlement de Provence. Mais il échappe à la justice en s'enfuyant en Italie, en compagnie d'une belle-sœur dont il fait sa maîtresse. Il est alors arrêté sur l'ordre du duc de Savoie et incarcéré au fort de Miolans, dans l'actuel département de la Savoie.D'autres prisons suivront. En effet, Sade est emprisonné au donjon de Vincennes, en 1777, puis à la prison royale d'Aix. Son procès n'aboutira qu'au paiement d'une modeste amende.Mais il retourne à Vincennes, avant d'être transféré à la Bastille, en 1784. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, Sade est transporté à Charenton, dans un hospice pour aliénés mentaux, où il finira sa vie en 1814. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:59
  • Pourquoi l'affaire du collier de la Reine a ébranlé la monarchie française ?
    L’Affaire du Collier de la Reine est l’un des plus grands scandales du XVIIIe siècle, impliquant Marie-Antoinette et contribuant à sa chute. Cette affaire, mélange de tromperie, d’avidité et d’intrigue politique, a renforcé l’image d’une reine dépensière et détachée des souffrances du peuple, à la veille de la Révolution française.Un Collier d’une Valeur InestimableTout commence dans les années 1770. Deux joailliers parisiens, Böhmer et Bassenge, fabriquent un somptueux collier de diamants destiné à la favorite du roi Louis XV, Madame du Barry. Mais à la mort du souverain en 1774, Louis XVI refuse d’acheter ce bijou pour son épouse Marie-Antoinette, qui juge ce collier trop extravagant.Face à cette perte financière, les joailliers cherchent désespérément un acheteur. C’est alors qu’intervient la comtesse de La Motte, une femme ambitieuse et manipulatrice, qui va orchestrer une escroquerie magistrale.Un Plan MachiavéliqueLa comtesse de La Motte convainc le cardinal de Rohan, un aristocrate influent en disgrâce auprès de la reine, qu’il peut regagner ses faveurs en servant d’intermédiaire pour l’achat du collier. Elle lui fait croire que Marie-Antoinette souhaite secrètement acquérir le bijou, mais qu’elle ne peut pas le faire officiellement.Avec l’aide de son amant, le faussaire Retaux de Villette, elle forge des lettres prétendument signées par la reine. Elle pousse même la supercherie jusqu’à organiser une rencontre nocturne entre le cardinal et une fausse Marie-Antoinette – en réalité, une prostituée ressemblant à la reine.Convaincu d’agir pour la souveraine, le cardinal négocie avec les joailliers et prend possession du collier, qu’il remet à un messager… en réalité complice de la comtesse, qui s’empresse de le démonter et de revendre les diamants.Le Scandale ÉclateLorsque les bijoutiers réclament leur dû à Marie-Antoinette, elle tombe des nues. L’affaire est portée devant la justice en 1785. Lors du procès, le cardinal est acquitté, mais la comtesse de La Motte est arrêtée et fouettée en place publique.Toutefois, l’opinion publique retient une seule chose : Marie-Antoinette est impliquée dans un gaspillage indécent, renforçant son image de reine frivole et insouciante. Cet événement contribue à sa chute et alimente le climat de haine qui mènera à la Révolution. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:21
  • Pourquoi des sans-abris ont déjà payé pour dormir dans des cercueils ?
    Dans le Londres du XIXe siècle, la pauvreté et l’itinérance étaient des fléaux majeurs. La ville, en pleine révolution industrielle, connaissait une explosion démographique, entraînant une crise du logement et un afflux de sans-abri. Pour répondre à cette détresse, l’Armée du Salut a mis en place des hébergements de fortune où les plus démunis pouvaient passer la nuit moyennant une somme modique. Parmi ces solutions, l’une des plus frappantes fut les « coffin houses », où l’on pouvait dormir… dans des cercueils.Les « coffin houses » : des cercueils comme lits de fortuneÀ l’époque, les solutions d’hébergement pour les sans-abri étaient limitées et souvent insalubres. Les workhouses (maisons de travail) offraient un abri en échange de tâches épuisantes, tandis que les asiles de nuit étaient bondés et rudimentaires.Face à cette situation, l’Armée du Salut proposa des alternatives économiques. Pour quelques pennies, les plus pauvres avaient accès à trois types d’abris :Le « penny sit-up » : Un banc où l’on pouvait s’asseoir toute la nuit, sans possibilité de s’allonger. Le « two-penny hangover » : Une corde tendue sur laquelle les gens pouvaient s’adosser pour dormir à moitié suspendus. Le « four-penny coffin » : Une solution plus confortable, où les sans-abri pouvaient s’allonger dans une structure en bois ressemblant à un cercueil, recouverte d’une toile pour un semblant d’intimité. Ces cercueils n’étaient évidemment pas destinés aux morts, mais servaient de couchettes individuelles, protégeant quelque peu du froid et des intempéries.Une solution pragmatique mais précaireBien qu’inconfortables, ces cercueils étaient un luxe comparé aux alternatives. Ils offraient un minimum de dignité et d’intimité dans une ville où dormir dans la rue signifiait affronter le froid, la violence et les maladies.Cette initiative permit à des milliers de sans-abri de survivre dans un Londres impitoyable. Cependant, avec l’évolution des politiques sociales et du logement, ces pratiques disparurent progressivement à la fin du XIXe siècle.Un reflet de la misère urbaineLes « coffin houses » illustrent l’extrême précarité de l’époque et le manque de solutions pour les plus vulnérables. Elles rappellent que, malgré les progrès sociaux, la question du sans-abrisme reste un enjeu majeur dans de nombreuses métropoles aujourd’hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:10
  • Pourquoi les samouraïs se rasaient-ils le haut du crâne ?
    L’image des samouraïs est souvent associée à leur coiffure distinctive : le chonmage, ce crâne rasé sur le dessus avec une longue queue de cheval attachée à l’arrière. Mais pourquoi adoptaient-ils cette apparence si particulière ? Derrière ce choix capillaire se cachent des raisons pratiques, culturelles et sociales profondément ancrées dans l’histoire du Japon féodal.Une question d’efficacité sous le casqueL’une des premières explications de cette coupe concerne le port du casque (kabuto). Les samouraïs étaient des guerriers et devaient porter une armure lourde, notamment un casque métallique qui pouvait être inconfortable par temps chaud.En rasant le sommet du crâne, ils permettaient une meilleure ventilation, évitant ainsi une transpiration excessive sous leur casque. La partie arrière des cheveux était laissée longue et attachée en un chignon serré, permettant de fixer correctement le casque sans qu’il ne glisse pendant les combats. Ainsi, au-delà de l’esthétique, cette coupe était une nécessité fonctionnelle qui améliorait le confort des guerriers sur le champ de bataille.Un symbole de statut et de loyautéAu fil du temps, le chonmage n’était plus seulement une coiffure pratique, mais aussi un marqueur social. Il était réservé aux samouraïs et aux membres de la classe militaire, distinguant ces élites du reste de la population.Porter le chonmage devenait un signe de loyauté envers un seigneur féodal (daimyo) et le shogunat. C’était également un symbole d’honneur : un samouraï déchu ou disgracié pouvait être contraint de laisser pousser ses cheveux, marquant ainsi sa perte de statut. La disparition du chonmageÀ la fin du XIXe siècle, avec la Restauration Meiji (1868) et la modernisation du Japon, le système féodal et la classe des samouraïs furent abolis. Le gouvernement encouragea les Japonais à adopter des coiffures occidentales, et le chonmage disparut progressivement.Toutefois, il subsiste aujourd’hui dans certaines traditions, notamment chez les sumotoris (lutteurs de sumo), qui portent encore cette coiffure en hommage aux guerriers du passé.ConclusionLe rasage du crâne chez les samouraïs répondait à un besoin pratique d’aération sous le casque, tout en devenant un symbole d’honneur et de discipline. Cette coupe, à la fois stratégique et culturelle, illustre parfaitement la dualité du samouraï : un guerrier pragmatique et un homme d’honneur respectant un code strict. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:11
  • Pourquoi la boule à neige a-t-elle été inventé par hasard ?
    Parfois, les découvertes les plus emblématiques naissent d’un heureux accident. C’est exactement ce qui s’est produit avec la boule à neige, cet objet féérique qui fascine petits et grands depuis plus d’un siècle. Son invention remonte aux alentours de 1900, lorsqu’un artisan autrichien du nom d’Erwin Perzy, spécialisé dans le matériel chirurgical, fit une observation inattendue.Une Expérience Scientifique qui DériveÀ l’époque, Erwin Perzy cherchait à améliorer la réflectivité des lampes chirurgicales utilisées dans les blocs opératoires. L’éclairage était alors une véritable contrainte en médecine, et il espérait amplifier la luminosité des ampoules en y intégrant de petites particules réfléchissantes. Il testa plusieurs matériaux, dont des paillettes de verre et de semoule, qu’il mit en suspension dans un liquide.Mais au lieu d’améliorer l’éclairage, il remarqua que ces particules flottaient lentement et tombaient avec une grâce étonnante, ressemblant à de la neige tombant doucement du ciel. Intrigué par cet effet hypnotisant, il décida d’exploiter ce phénomène d’une autre manière.Naissance d’un Objet MagiquePerzy fabriqua un premier prototype de globe en verre, rempli d’eau et de particules en suspension, dans lequel il plaça une miniature de la Basilique de Mariazell, un célèbre lieu de pèlerinage en Autriche. L’effet était magique : lorsqu’on retournait la boule, la neige artificielle se mettait à tourbillonner autour de la petite église, créant une scène hivernale enchanteresse.Ce premier modèle connut un succès immédiat. Perzy comprit rapidement le potentiel commercial de son invention et ouvrit une boutique à Vienne, où il se mit à produire ces globes enneigés en série. L’engouement fut tel que l’Empereur François-Joseph d’Autriche lui passa même commande pour décorer le palais impérial.Un Héritage Intact Plus d’un Siècle Plus TardAujourd’hui, l’atelier fondé par Erwin Perzy existe toujours et continue à fabriquer des boules à neige selon les mêmes techniques artisanales. Bien que des versions modernes utilisent des matériaux synthétiques et des liquides plus sophistiqués, la magie originelle demeure.Ainsi, d’une simple expérience médicale ratée, Erwin Perzy a créé un objet emblématique qui évoque la nostalgie, le rêve et la féérie de l’hiver, prouvant que parfois, les plus belles inventions naissent du hasard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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