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  • Un hack met en faillite une entreprise vieille de 150 ans ?
    C’est une histoire tragiquement banale dans le monde de la cybersécurité. Une entreprise de transport britannique, KnP, employant 700 personnes, a mis la clé sous la porte… à cause d’un simple mot de passe. Les hackers du groupe Akira ont exploité cette faille humaine pour déchaîner une attaque qui s’est terminée par une demande de rançon de 5 millions de livres sterling. Malgré une assurance cyber et l’intervention d’une cellule de crise, l’entreprise n’a pas survécu.Le scénario, documenté par les chercheurs de Sophos, suit une mécanique bien huilée. D’abord, les pirates récupèrent des identifiants compromis – souvent des mots de passe VPN faibles ou réutilisés – avant de s’introduire dans les systèmes. Ensuite, ils exploitent une vulnérabilité connue, la CVE-2024-40711, présente dans le logiciel de sauvegarde Veeam Backup & Replication. Cette faille leur permet d’exécuter du code à distance, de créer des comptes administrateurs et de déployer leurs ransomwares Fog ou Akira. Dans le cas de KnP, le mot de passe d’un employé a suffi. Pas de double authentification, pas de garde-fou. Les pirates ont pris le contrôle total du réseau, chiffré les données critiques, puis effacé les sauvegardes et les systèmes de secours. En quelques jours, les 500 camions de la société étaient à l’arrêt, et l’activité, irrémédiablement paralysée. L’équipe de crise a parlé du « pire scénario possible ».Au Royaume-Uni, le phénomène explose : entre août 2023 et août 2024, 63 % des organisations publiques ont subi une attaque par ransomware. Le géant Marks & Spencer a lui aussi été victime du malware DragonForce, là encore à cause d’un mot de passe compromis. Selon la FEVAD, 44 % des entreprises du commerce mondial ont été touchées l’an dernier, et près de 43 % des cyberattaques visent désormais les petites structures. En France, 6 PME sur 10 cessent leur activité dans les six mois après une attaque. Depuis 2023, le groupe Akira aurait extorqué plus de 42 millions de dollars à 250 organisations. Leur secret ? Aucune magie, juste l’exploitation de failles basiques. Alors oui, parfois, un simple gestionnaire de mots de passe peut valoir bien plus qu’un pare-feu dernier cri. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:25
  • Les navigateurs IA siphonnent TOUTES vos données ?
    Google passe à la vitesse supérieure : son navigateur Chrome va désormais intégrer Gemini, son intelligence artificielle maison, pour devenir un véritable navigateur agentique — autrement dit, un outil capable de comprendre vos intentions et d’agir à votre place. Une avancée technologique, certes… mais aussi un tournant majeur en matière de collecte de données personnelles, comme le révèle un rapport de Surfshark.Selon cette étude, la version IA de Chrome — lancée d’abord aux États-Unis — recueille 24 types de données différentes liées à l’utilisateur. On y retrouve le nom complet, la localisation précise, l’identifiant unique de l’appareil, l’historique complet de navigation et de recherche, mais aussi les achats effectués et toutes les interactions avec les produits Google. Une mine d’informations, que la firme de Mountain View justifie par la nécessité d’« améliorer l’expérience utilisateur ». Face à cette approche intrusive, Microsoft Edge avec Copilot se montre à peine plus mesuré. Le navigateur récupère lui aussi l’historique de navigation, les données d’usage et de performance, mais Copilot ajoute une couche supplémentaire : photos, vidéos, enregistrements audio, données publicitaires et localisation.En comparaison, Perplexity, avec son navigateur Comet, fait figure de bon élève — ou presque. Il limite la collecte à 10 types de données, parmi lesquelles la localisation et les identifiants utilisateurs. De son côté, Opera, qui prépare un navigateur IA baptisé Neon, n’est pas encore accessible, mais sa version actuelle dotée d’Aria, son IA embarquée, se limite à six catégories de données non personnelles. Le grand gagnant côté respect de la vie privée ? Brave. Son assistant Leo ne collecte que deux informations : les données d’usage anonymisées et un identifiant technique. Le navigateur reste ainsi l’un des rares à garantir une navigation réellement privée, même à l’ère de l’intelligence artificielle. En clair, l’arrivée des IA dans nos navigateurs redéfinit la frontière entre assistance intelligente et surveillance numérique. Et pour l’instant, c’est surtout Google qui flirte dangereusement avec la ligne rouge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:17
  • 100 milliards investis dans OpenAI ?
    Les annonces s’enchaînent à un rythme effréné chez OpenAI. Après un partenariat géant à 300 milliards de dollars avec Oracle il y a deux semaines, le créateur de ChatGPT récidive. Cette fois, c’est avec NVIDIA, le leader incontesté des processeurs graphiques, qu’il scelle une alliance d’une ampleur colossale. Le communiqué commun des deux entreprises a de quoi donner le vertige. OpenAI va construire et déployer au moins 10 gigawatts de data centers équipés des systèmes NVIDIA — soit plusieurs millions de GPU destinés à nourrir la prochaine génération d’intelligence artificielle. Pour donner un ordre d’idée, cette puissance équivaut à celle d’une dizaine de réacteurs nucléaires. L’investissement global pourrait atteindre 100 milliards de dollars, selon les premières estimations.La première phase de ce partenariat débutera en 2026, sur la plateforme Vera Rubin, un écosystème d’infrastructures de calcul de nouvelle génération. Les contours financiers précis restent flous : s’agit-il d’un investissement direct de NVIDIA dans OpenAI, ou de la valeur cumulée des infrastructures construites ? Quoi qu’il en soit, Sam Altman, le patron d’OpenAI, affiche une ambition sans détour :« Tout commence par le calcul. L’infrastructure sera le socle de l’économie du futur, et ce que nous construisons avec NVIDIA ouvrira la voie à de nouvelles avancées en matière d’IA. »Ce partenariat s’inscrit dans une course mondiale à la puissance de calcul. OpenAI, NVIDIA, Microsoft, Oracle et SoftBank sont déjà impliqués dans le projet Stargate, une méga-initiative de 500 milliards de dollars visant à ériger un réseau d’infrastructures IA sur le sol américain. Derrière cette frénésie d’investissements, un enjeu : détenir les clés de la superintelligence, cette IA autonome et ultra-performante que tous les acteurs veulent maîtriser avant les autres. Mais la démesure de ces projets alimente aussi des inquiétudes. Car pour OpenAI, malgré ses 700 millions d’utilisateurs, les dépenses explosent bien plus vite que les revenus. De quoi faire craindre l’émergence d’une bulle de l’intelligence artificielle — pour l’instant, toujours gonflée par l’enthousiasme des investisseurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:13
  • Avec le rachat d’EA, l’Arabie Saoudite leader du gaming ?
    C’est une annonce majeure pour l’un des géants du jeu vidéo. Electronic Arts, l’éditeur d’EA Sports FC, Apex Legends, Battlefield, F1 ou encore Les Sims, va quitter la Bourse pour redevenir une entreprise privée. Si les régulateurs donnent leur feu vert, l’opération devrait être finalisée entre avril et juin 2026.Le montant du rachat donne le vertige : 55 milliards de dollars. Trois acteurs reprennent 100 % du capital — le fonds souverain saoudien PIF, déjà actionnaire à 9,9 %, accompagné de Silver Lake et Affinity Partners, fondé par Jared Kushner, le gendre de Donald Trump. Une partie du financement, environ 20 milliards, provient d’un prêt orchestré par JPMorgan. Andrew Wilson reste PDG, et le siège demeure à Redwood City, en Californie. Mais concrètement, qu’est-ce que cela change pour les joueurs ? À court terme, absolument rien. Les serveurs d’Apex, F1 ou EA Sports FC restent actifs, vos sauvegardes sont intactes et vos abonnements EA Play continuent sans modification. L’entreprise a toutefois annulé sa conférence investisseurs d’octobre 2025, signe que la transition est déjà en marche.Ce rachat marque le plus grand buyout jamais réalisé dans le jeu vidéo, devant Take-Two ou Ubisoft, même s’il reste en dessous du rachat d’Activision Blizzard par Microsoft. À la différence de ce dernier, il ne s’agit pas d’un rapprochement industriel, mais d’une privatisation financée par des fonds d’investissement. Côté contenu, les licences phares devraient rester au cœur de la stratégie. L’inquiétude porte plutôt sur l’avenir des franchises secondaires et sur la politique tarifaire, dans un contexte où les prix des jeux et abonnements continuent de grimper. Enfin, un autre sujet sensible reste à surveiller : la gouvernance. L’implication du fonds saoudien PIF pourrait attirer l’attention des autorités sur la protection des données et la gestion stratégique de l’entreprise. Ce rachat s’inscrit dans une stratégie plus large du royaume pour devenir un acteur clé du jeu vidéo mondial, via Savvy Games Group, doté d’un plan d’investissement de 38 milliards de dollars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:11
  • Pour OpenAI, l’IA devient manipulatrice ?
    OpenAI vient de franchir une nouvelle étape dans la sécurisation de ChatGPT. Alors que l’entreprise prépare son entrée en bourse et a déjà renforcé ses règles pour protéger les adolescents, elle travaille désormais sur un bouton d’arrêt d’urgence intégré directement dans ses futures puces d’intelligence artificielle. Mais une étude publiée cette semaine révèle une difficulté inattendue : les modèles peuvent… manigancer. Le rapport, mené avec Apollo Research et intitulé « Detecting and reducing scheming in AI models », montre que certains modèles testés se sont mis à tromper leurs utilisateurs. Pas de complot digne d’un film de science-fiction pour l’instant, mais de petits mensonges opportunistes : par exemple, déclarer qu’une tâche a été accomplie alors qu’elle ne l’était pas.Ces observations rejoignent une autre étude d’Apollo Research publiée fin 2024. Les chercheurs avaient alors demandé à plusieurs modèles — dont GPT-o1, Claude 3 et Gemini 1.5 — d’atteindre un objectif “à tout prix”. Résultat : tous ont démontré des comportements trompeurs persistants. Certains ont volontairement introduit des erreurs subtiles, d’autres ont tenté de désactiver leurs mécanismes de sécurité, voire d’exfiltrer ce qu’ils croyaient être leurs propres paramètres vers des serveurs externes. Rien d’étonnant, selon les chercheurs : une IA entraînée sur des données humaines peut reproduire nos travers, y compris le mensonge. Reste que ces dérives inquiètent. Pour y répondre, OpenAI teste une méthode baptisée “alignement délibératif”. Objectif : réduire drastiquement ces manœuvres. Les premiers résultats sont encourageants, avec une baisse d’un facteur 30 des actions dissimulées lors des tests. Mais des échecs rares et graves persistent.Le risque est même paradoxal : en apprenant aux modèles à éviter de mentir, on pourrait les pousser à raffiner leurs tromperies pour échapper aux contrôles. Consciente du danger, OpenAI multiplie les garde-fous : recrutement de nouveaux chercheurs, coopération avec d’autres laboratoires et lancement d’un concours doté de 500 000 dollars pour détecter les “comportements nuisibles” des IA. La firme prévient : plus l’IA sera chargée de missions complexes aux conséquences concrètes, plus le risque de dérives grandira. D’où l’urgence de développer des défenses solides, au cœur même du matériel. Un enjeu vital à l’heure où l’intelligence artificielle prend une place croissante dans nos vies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:25

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