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  • Choses à Savoir TECH

    TikTok se scinde en deux pour rester aux États-Unis ?

    22/12/2025 | 2 min

    Il aura fallu plus de cinq ans de tensions politiques et de négociations feutrées pour que TikTok parvienne à se débarrasser de son handicap originel aux États-Unis : ses racines chinoises. Sous la menace persistante d’une interdiction pure et simple, sa maison mère, ByteDance, a finalement signé, le 18 décembre 2025, un accord décisif avec l’administration américaine. Objectif : rester sur le sol américain en se pliant aux exigences de sécurité nationale portées par Donald Trump.La solution trouvée passe par la création d’une nouvelle entité indépendante : TikTok USDS Joint Venture. Cette coentreprise américaine pilotera désormais les données, l’algorithme et la modération de la plateforme aux États-Unis. Plusieurs acteurs entrent au capital à hauteur de 15 % chacun, dont Oracle, le fonds américain Silver Lake et l’investisseur émirati MGX. ByteDance, de son côté, voit sa participation réduite à 19,9 %, tandis que 30,1 % restent entre les mains d’investisseurs historiques, parmi lesquels Fidelity et General Atlantic.Un nouveau conseil d’administration, composé de sept membres à majorité américaine, doit être mis en place. Selon une note interne consultée par l’Associated Press, sa mission est claire : « protéger les données des Américains et la sécurité nationale des États-Unis ». TikTok conservera néanmoins le contrôle de l’essentiel de ses activités commerciales sur le territoire. La transaction doit être finalisée le 22 janvier 2026, soit la veille de la date à laquelle l’interdiction de TikTok aurait dû entrer en vigueur. Sur le fond, Washington reprochait à TikTok deux points majeurs : l’hébergement potentiel des données d’utilisateurs américains hors du pays et la puissance de son algorithme, soupçonné de pouvoir servir d’outil d’influence à Pékin. Désormais, les données seront stockées localement via Oracle. TikTok reconnaît que des employés basés en Chine y ont eu accès par le passé, tout en affirmant qu’aucune information n’a jamais été transmise aux autorités chinoises.Cet accord met fin à un feuilleton entamé dès 2020, lorsque Donald Trump avait tenté, sans succès, de bannir l’application lors de son premier mandat. En 2024, le Congrès, dans un rare consensus bipartisan, avait adopté une loi signée par Joe Biden, imposant la vente ou la suspension des applications contrôlées par des adversaires étrangers. Une échéance repoussée à quatre reprises depuis janvier 2025, le temps de négocier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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    Google Disco : le nouvel outil qui va tout changer ?

    21/12/2025 | 2 min

    C’est un mal bien connu de tous les internautes : cette accumulation incontrôlable d’onglets ouverts, dès lors que l’on cherche des informations sur plusieurs sites à la fois. On s’y perd rapidement, et la mémoire vive de l’ordinateur fond comme neige au soleil. Pour répondre à ce problème devenu presque structurel, Google dévoile une expérimentation ambitieuse : un nouveau navigateur dopé à l’intelligence artificielle Gemini, baptisé Disco.Sa première fonctionnalité expérimentale s’appelle GenTabs. Le principe est radical : confier à l’IA la gestion du contenu de vos onglets. Plutôt que de jongler entre dix pages ouvertes, Gemini analyse l’ensemble des informations affichées et les transforme en une application web interactive, générée à la demande. Une approche qui rappelle le « vibe coding », cette manière de créer des outils à partir d’une simple intention exprimée en langage naturel.Dans les démonstrations publiées par Google, l’interface se divise en deux parties. À gauche, un chatbot Gemini classique. À droite, la fenêtre de navigation. Exemple proposé : l’organisation d’un voyage. L’utilisateur discute avec Gemini, consulte des pages d’activités locales, puis l’IA suggère de créer un outil interactif. En quelques secondes, une carte s’affiche, regroupant toutes les informations collectées, avec filtres par dates, options météo et planification d’itinéraire. Aucun code à écrire, aucune configuration technique à comprendre. Tout est généré automatiquement. Google imagine déjà d’autres usages : des outils pour visualiser des concepts scientifiques, comparer des meubles dans une pièce, créer de petits jeux, planifier ses repas ou organiser un potager. Le navigateur devient ainsi moins un lecteur de pages qu’un atelier de synthèse et d’interaction, piloté par l’IA.Pour l’instant, Disco reste une expérimentation issue de Google Labs. Basé sur Chromium, il n’est pas destiné à un usage quotidien et nécessite une inscription sur liste d’attente. Mais derrière la prouesse technique se pose une question de fond : quel avenir pour les sites web eux-mêmes ? Cette interrogation avait déjà émergé avec les résumés générés par IA dans le moteur de recherche. Si les contenus sont analysés, synthétisés et consommés par des machines plutôt que par des humains, que devient le modèle économique du web ? La publicité, aussi agaçante soit-elle, finance encore une grande partie des sites. Sans lecteurs humains, plus de clics, plus de revenus. En cherchant à résoudre le chaos des onglets, Google esquisse peut-être un futur plus fluide pour les utilisateurs… mais potentiellement bien plus fragile pour l’écosystème du web tel que nous le connaissons aujourd’hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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    OpenAI : 1 milliard de dollars permet de tenir (seulement) 1 mois ?

    18/12/2025 | 2 min

    À première vue, on se demande ce qui pourrait bien freiner OpenAI. L’entreprise à l’origine de ChatGPT enchaîne les partenariats prestigieux avec les géants de la tech et séduit désormais bien au-delà de la Silicon Valley. Dernier exemple en date : Disney, qui vient de signer un accord stratégique avec OpenAI. Un partenariat qui permettra à l’outil vidéo Sora d’utiliser des personnages iconiques de la marque, de Mickey Mouse à tout l’univers Disney. Dans la foulée, le groupe américain s’est engagé à investir un milliard de dollars dans le capital d’OpenAI.Une somme impressionnante… mais qui paraît presque dérisoire au regard des finances de l’entreprise dirigée par Sam Altman. Car OpenAI dépense énormément, et même de plus en plus vite. La course à l’intelligence artificielle est devenue un champ de bataille industriel où chaque avancée technologique se paie au prix fort, en puissance de calcul, en infrastructures et en talents. Selon plusieurs estimations relayées par le média Mashable, ce milliard de dollars fraîchement injecté ne suffirait à couvrir que trois à quatre semaines des pertes actuelles d’OpenAI. Une donnée vertigineuse, qui prend encore plus de relief lorsqu’on la compare aux engagements globaux de l’entreprise : cette somme représenterait à peine un millième des dépenses prévues à moyen terme.Autrement dit, OpenAI brûle du cash à un rythme rarement vu dans l’histoire récente de la tech. Au point que certains analystes commencent à évoquer, à voix basse, un scénario longtemps jugé impensable : celui d’une fragilité financière, voire d’une faillite à long terme si le modèle économique ne se stabilise pas. Cette inquiétude intervient dans un contexte moins favorable qu’il n’y paraît. Ces derniers mois, un décrochage technologique a été observé entre ChatGPT et son principal concurrent, Gemini, développé par Google. Avec Gemini 3, le géant californien a repris une position de leader, laissant planer le doute sur la capacité d’OpenAI à conserver son avance initiale. L’histoire de la tech est riche de précédents. Être pionnier ne garantit pas le succès durable. Les plus anciens se souviennent de Netscape, premier navigateur web grand public, rapidement marginalisé par Internet Explorer à la fin des années 1990. Un rappel brutal que, dans ce secteur, l’innovation coûte cher… et que la domination n’est jamais acquise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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    Amazon débranche l’IA pour ses séries ?

    17/12/2025 | 2 min

    L’intelligence artificielle est devenue le mot magique de la Silicon Valley. Les géants du numérique veulent l’injecter partout, parfois à marche forcée. Chez Amazon, très engagé dans cette course technologique, l’idée a été de truffer sa plateforme de streaming Prime Video de fonctionnalités dopées à l’IA. Mais l’expérience tourne, pour l’instant, au sérieux revers. Ces derniers jours, Amazon a essuyé une vague de critiques sur les réseaux sociaux. En cause : une nouvelle fonction de résumés générés par intelligence artificielle, testée en version bêta aux États-Unis. Le principe semblait séduisant : proposer, sous forme de courts clips vidéo narrés par une voix synthétique, un rappel des éléments clés de l’intrigue d’une série. Dans les faits, l’outil s’est révélé largement défaillant.La polémique a explosé autour de Fallout, l’une des séries phares de Prime Video. Les résumés produits par l’IA contenaient des erreurs factuelles, des incohérences, et parfois des éléments qui ne correspondaient tout simplement pas à l’histoire. Rapidement, les extraits ont circulé en ligne, suscitant moqueries et indignation. Face au bad buzz, Amazon n’a pas tardé à réagir. La plateforme a tout simplement désactivé la fonctionnalité, non seulement pour Fallout, mais aussi pour l’ensemble des séries concernées par le test : Tom Clancy’s Jack Ryan, The Rig, Bosch et Upload. Un retrait discret, mais révélateur d’un échec cuisant dans l’intégration de l’IA à l’expérience de streaming.Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Prime Video se retrouve dans l’embarras sur ce terrain. Plus tôt ce mois-ci, Amazon avait déjà été critiqué pour avoir proposé des doublages d’animés générés par intelligence artificielle, jugés artificiels et dénaturant les œuvres originales. Là encore, sous la pression des abonnés, ces contenus avaient été retirés. Ces ratés successifs illustrent les limites d’une stratégie qui consiste à déployer l’IA à tout prix, parfois au détriment de la qualité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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    Stocker les data en Europe ne nous protègent pas des USA ?

    16/12/2025 | 2 min

    C’est une révélation qui risque de refroidir les ardeurs des partisans du cloud « souverain ». En Allemagne, un rapport juridique commandé par le ministère de l’Intérieur, longtemps resté confidentiel, vient d’être rendu public grâce à une demande d’accès à l’information. Et son constat est sans appel : les lois américaines permettent bel et bien aux agences de renseignement des États-Unis d’accéder à des données hébergées en Europe. Pour y voir clair, Berlin avait missionné des juristes de l’Université de Cologne. Leur question était simple, mais explosive : jusqu’où s’étend réellement le pouvoir des autorités américaines sur les données stockées hors de leur territoire ? La réponse tient en quelques textes bien connus à Washington : le Stored Communications Act, renforcé par le Cloud Act, et surtout la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act, prolongée par le Congrès jusqu’en 2026 au moins. Ensemble, ces lois offrent une portée extraterritoriale massive aux services américains. Le point clé est juridique, pas géographique. Peu importe que vos données soient stockées à Francfort, Dublin ou Paris. Ce qui compte, c’est qui contrôle l’infrastructure. Si la maison mère d’un fournisseur cloud est basée aux États-Unis, elle peut être contrainte de transmettre des données, même si celles-ci sont hébergées par une filiale européenne. Et la zone grise va plus loin encore : selon les experts cités par Heise Online, même certaines entreprises européennes peuvent être concernées dès lors qu’elles entretiennent des relations commerciales substantielles avec les États-Unis. On pourrait croire que le chiffrement règle le problème. Là encore, le rapport tempère. Le droit américain impose aux entreprises de préserver l’accès aux données jugées pertinentes dans le cadre d’enquêtes potentielles. Un fournisseur cloud qui se rendrait techniquement incapable d’y accéder s’exposerait à de lourdes sanctions. Résultat : un conflit frontal entre le RGPD européen, qui limite les transferts vers des pays tiers, et l’extraterritorialité revendiquée par Washington. Le Data Privacy Framework, censé servir de pont entre les deux blocs, apparaît plus fragile que jamais.Cette situation touche directement les géants américains du cloud, mais le cas de Microsoft 365, omniprésent dans les administrations et les entreprises européennes, cristallise les inquiétudes. Certains juristes estiment qu’un usage compatible avec le RGPD reste possible, à condition de mener des évaluations d’impact très poussées. D’autres jugent cette approche illusoire. Pour des acteurs comme Nextcloud, le diagnostic est clair : audits et clauses contractuelles ne suffisent plus. L’Europe doit investir massivement dans ses propres infrastructures, miser sur l’open source et développer des technologies réellement autonomes. Car une chose est désormais évidente : héberger des données en Europe ne garantit plus leur protection. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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