COP30 au Brésil : peut-on sauver l’action mondiale pour le climat ?
« Je suis convaincu que nous allons organiser la meilleure COP de toutes les COP jamais organisées à ce jour. » Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a fondé beaucoup d’espoir sur la 30e conférence mondiale sur le climat, qui commence, lundi 10 novembre, dans son pays, et plus précisément à Belem, choix symbolique dans la mesure où cette ville est située aux portes de l’Amazonie. Le symbole d’une biodiversité fragile, à protéger.Jusqu’au vendredi 21 novembre, les délégations de 191 pays accrédités s’y réunissent, pour tenter d’avancer ensemble sur de nombreux fronts : réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles ou encore financements visant à soutenir l’action climatique. En jeu également : « sauver » l’accord de Paris, adopté en 2015 en vue de limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle.Cependant, en amont de cette COP, les motifs d’espoir sont peu nombreux. Ainsi, les Etats-Unis, qui se sont retirés de l’accord de Paris, ne seront pas présents au Brésil. En outre, les guerres, les tensions commerciales ou encore les enjeux budgétaires nationaux relèguent la lutte climatique au second plan. Dans ce contexte, que faut-il attendre de la COP30 ? Journaliste au service Planète du Monde, Audrey Garric nous livre son analyse dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », avant de s’envoler pour Belem.Un épisode de Garance Muñoz et de Marion Bothorel. Réalisation : Quentin Tenaud. Musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : note vocale du journaliste du Monde, Matthieu Goar, extraits de prises de parole d’Antonio Guterres le 6 novembre 2025, de Luiz Inácio Lula da Silva le 4 novembre 2015 et de Donald Trump le 23 septembre 2025.Cet épisode a été publié le 10 novembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.