Diana, Kate, Megan : pourquoi les femmes de la monarchie britannique fascinent autant ?
«Avez-vous fait pleurer Kate ?» Cette question, en apparence innocente n’est pas celle d’une enseignante à une élève mais celle de l'animatrice américaine star, Oprah Winfrey. Elle s’adresse à Meghan Markle, ancienne actrice outre-Atlantique, devenue duchesse de Sussex et membre de la famille royale britannique en épousant le Prince Harry. La Kate en question n’est autre que la Princesse de Galles et épouse du Prince William. Cet épisode de 2018 sur la rivalité supposée entre les deux belles-sœurs royales n’a rien d’anodin, il a fait les choux gras de la presse people et a alimenté les conversations des diners en ville du monde entier. Car oui, la monarchie britannique et en particulier ses «pièces rapportées» féminines fascinent. Après l’affaire des larmes, il y a eu le choc de l’annonce du cancer de Kate, accompagné de ses théories du complot, mais avant, il y avait eu le divorce et la mort de la Princesse Diana. Encore bien avant, c’est Wallis Simpson, qui tenait le haut de l’affiche. Cette socialiste américaine doublement divorcée a conduit son amoureux le roi Edouard VIII à abdiquer pour l’épouser. Rien que ça ! À chaque époque, on trouve une saga de la famille royale. Chaque évènement, chaque tenue, chaque phrase est disséquée, analysée, sans que la machine ne s’épuise au fil du temps ni ne lasse un public sans cesse renouvelé. Le cinéma, la télévision ou la littérature ont aussi bien compris le potentiel dramatique de ces femmes devenues pour certaines des icônes en intégrant la famille royale. Wallis, Diana, Kate, Meghan, mais bien sûr la reine Elisabeth II, sa sœur Margareth, et toutes les autres, qu’est-ce qui nous fascine en elles ? Avec de telles existences «hors sol», en quoi ces femmes sont-elles malgré tout le reflet de nos sociétés ? Avec : • Margareth Macdonald, journaliste et autrice de Royales et rebelles – et si c’était les femmes qui portaient la couronne ? (Les presses de la cité, 2025) • Philippe Chassaigne, historien, professeur d'Histoire contemporaine à l'Université Bordeaux-Montaigne et spécialiste de la Grande-Bretagne. En fin d’émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, chez 8 milliards de voisins. Alors que l’intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interroge les outils, et analyse la pertinence de leurs réponses. Cette semaine, gros plan sur les traducteurs avec la comparaison de deux intelligences artificielles de traduction. Programmation musicale : ► Sprinter - Dave & Central Cee ► Shine - Lëk Sèn.