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Reportage international

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  • La mode des bals Régence
    Le Royaume-Uni célèbre ce week-end l’une de ses autrices les plus célèbres : Jane Austen, née le 16 décembre 1775. Il y a 250 ans. On lui doit six romans, dont Orgueil et Préjugés, Raison et Sentiments, Emma. De sa vie, on connaît peu de choses, mais son œuvre a chroniqué la période de la Régence anglaise. Une période qui connaît un regain de popularité depuis quelques années, aidée par les adaptations télévisuelles et les séries comme Bridgerton. Comme l’a constaté Emeline Vin à Londres.   À lire aussi«Love and Friendship», la Lady Susan de Whit Stillman
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  • Ukraine: une «météo des drones» sur Telegram, outil pour prévenir la population d'attaques ciblées
    L’Ukraine est sous pression russe alors que les négociations se poursuivent. Sur le front, l’armée ukrainienne recule franchement. Le mois dernier, les troupes russes ont avancé de plus de 300 km2, soit le double d’octobre. À l’arrière, la Russie fait pleuvoir chaque jour des centaines de missiles et de drones. Des frappes devenues le quotidien des Ukrainiens qui se sont adaptés et ont mis en place une « météo des drones » sur la messagerie mobile Telegram. De notre correspondant à Odessa,  Dans le sud de l’Ukraine, une alerte aérienne retentit dans toute la région d'Odessa. Mais pas de mouvement de foule vers les abris. Les gens regardent leur téléphone. Sur l’écran, des fils Telegram indiquent en temps réel la nature de la menace :  si c’est un drone ou un missile et où vont les projectiles. En clair, s’il faut se mettre à l’abri ou non : « Moi, d’habitude, explique une jeune femme, je surveille trois ou quatre canaux en même temps pour vérifier l’information. Ça permet d’avoir quelque chose d’à peu près exact. » Ces canaux Telegram ne sont pas tenus par des institutions, mais des bénévoles. Dans un café au sud d'Odessa, nous rencontrons Nikita, 23 ans. C’est un pseudo qu’il s’est donné. Son canal est suivi jour et nuit par 170 000 internautes dans la région. C’est devenu le monsieur météo des drones : « D’où vient l’information ? Qui me l’a donnée ? Comment et pourquoi ? Je ne peux pas vous le dire. Pour avoir ces données, il faut un certain niveau d’accès. Des militaires y ont accès, parce qu’ils sont impliqués, connectés à certains systèmes. C’est de là que proviennent ces informations et moi, je les reçois d’une certaine manière. » Comment vous organisez-vous ? Quand les alertes arrivent le matin, l’après-midi ou la nuit, quand dormez-vous ? « Mon organisation du temps est un peu chaotique. Comme vous l’avez dit, une alerte peut survenir à n’importe quel moment : la nuit, le matin, le midi. J’ai un job en télétravail. Souvent, les attaques surviennent en soirée ou la nuit. Parfois, je dois me faire remplacer, mais j’essaie de maintenir le rythme. Généralement, je m’endors vers six heures du matin. » Des fils Telegram qui peuvent faire des erreurs. Le mieux c’est de se mettre à l’abri dès qu’il y a une alerte. Mais, après quatre ans d’une guerre usante, aucun Ukrainien ne suit réellement ces consignes. À lire aussiUkraine: Odessa, la cité des bords de la mer Noire, frappée au quotidien par la Russie
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  • Ukraine: au cœur de la guerre, le musée Khanenko consacre une exposition aux arts africains
    Au début de la guerre en Ukraine, les collections du musée d'art Khanenko, situé au cœur de Kiev, ont été évacuées dans des zones plus sûres. Depuis 2022, le musée a tout traversé : des explosions ont endommagé le bâtiment, et le personnel doit désormais jongler avec les coupures d'électricité quotidiennes. Pourtant, il reste dynamique grâce à une équipe qui a pris la décision de mettre en avant des espaces géographiques et culturels encore peu connus des Ukrainiens. L'exposition actuelle du musée, Africa Direct, fait partie de cette démarche d'ouverture de l'Ukraine sur le monde. Elle révèle aussi des points communs entre des cultures et des pays qui, bien qu'éloignés géographiquement, partagent certaines luttes, et certaines aspirations. Le reportage de notre correspondante Emanuelle Chaze à Kiev est à retrouver dans son intégralité dans le podcast Accents d'Europe. À lire aussiGuerre en Ukraine: la spoliation des biens culturels par la Russie est «systématique, généralisée et organisée»
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  • Cisjordanie occupée: à Tubas, les habitants racontent l’opération militaire israélienne
    Il y a deux semaines, l’armée israélienne a lancé une opération majeure dans le nord de la Cisjordanie occupée contre les groupes armés palestiniens. Notre correspondante s’est rendue dans la région de Tubas lorsque le bouclage de la zone a été levé. Un studio sens dessus dessous, du mobilier cassé, des bris de verres au sol, et à la place de la fenêtre un trou béant, le mur a été dynamité. Nous sommes au troisième étage de la maison de la famille Abadi. Visage tuméfié, Mahmoud, 75 ans, raconte l’intervention de l’armée israélienne à son domicile fin novembre, une opération antiterroriste disent les Israéliens, les soldats cherchaient des armes.  « J’ai dit " que se passe-t-il ", il a commencé à me frapper, il m’a dit de lever les mains, j’ai levé les mains. Et il a dit " où sont les armes ". Alors, j'ai dit moi, je ne suis qu’un civil, je n’ai pas d’armes, je ne connais rien aux armes. » Mahmoud Abadi a été interrogé pendant 2 heures, puis les militaires ont fait exploser le studio de son fils. Le fil détonateur pend encore sur la commode. Le vieil homme l’assure, il n’a aucune activité politique ou militaire : « Je ne suis ni du Fatah ni du Hamas. Je le jure, je ne suis pas du Hamas et j’ai dit au soldat : tu sais pourquoi ? parce que c’est le Hamas qui t’a amené ici après le 7-Octobre. Je ne suis ni du Hamas ni du Fatah. » Omar Abu el Hassan, le responsable de la communauté d’al Faara raconte comment s’est déroulé l’opération : « Vers 3 heures du matin environ, ils ont envahi le camp de réfugiés et ils sont partis vers 21 heures. Ils ont bloqué les rues. Ils ont occupé certaines maisons dans ces cas-là, ils les transforment en casernes militaires. Personne ne peut ni sortir ni entrer du camp, et ils ont commencé à fouiller les maisons, à vandaliser, à casser des choses. Les communications étaient coupées. » Sur la totalité de la région de Tubas, l’opération a duré six jours. Le gouverneur Ahmad Asaad fait le bilan du raid israélien : « C’est une opération militaire dans tous les sens du terme. Des hélicoptères Apache ont bombardé des maisons avec des mitrailleuses lourdes. On parle d’environ mille soldats, trois brigades de l’armée étaient présentes dans le gouvernorat de Tubas. » Au cours de l’opération, 200 personnes ont été arrêtées, douze sont restées détenues par l’armée israélienne.
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  • La Finlande renforce sa frontière pour enrayer la déstabilisation migratoire menée par la Russie
    La Finlande vient d'achever un nouveau tronçon de clôture à sa frontière avec la Russie, qu'elle accuse de déstabilisation migratoire. En décembre 2023, Vladimir Poutine aurait, en effet, fait passer près de 1 000 migrants clandestinement via cette frontière, longue en tout de 1 340 kilomètres. Reportage au cœur des pays nordiques, dans la petite ville frontalière de Salla, en Laponie finlandaise, où se trouve cette toute nouvelle clôture. De notre correspondante à Salla, Une immense clôture haute de cinq mètres, dont au moins un mètre de barbelés, se dresse le long de la frontière. Cette barrière est à l'image du paysage environnant, entièrement prise dans la glace. Ce jour-là, il fait -20°C. À lire aussiFinlande: la frontière avec la Russie demeure fermée «jusqu'à nouvel ordre» « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages » « On a installé des mâts avec des caméras vidéo, des détecteurs de mouvement ainsi que des caméras infrarouges. Il y a aussi des éclairages, comme vous pouvez le voir, et des haut-parleurs permettant de donner des ordres à distance. Par exemple : ''Arrêtez-vous'' ou ''restez où vous êtes''. On sera ainsi informé en temps réel de ce qui se passe à la frontière. Le but est de renforcer notre surveillance des frontières, notamment dans les zones où nous constatons que la probabilité de migration illégale instrumentalisée est la plus élevée », explique Mikko Kauppila, commandant adjoint des garde-frontières de Laponie, qui pointe du doigt l'arsenal de cette clôture. Elle a coûté 56,8 millions d'euros et ne fait que huit kilomètres. Mais le major Jani Brännare indique qu'elle a été construite sur un point de passage stratégique. « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages. Donc, la nature et les températures négatives nous aident aussi à empêcher l'immigration clandestine. Si on rouvre les frontières, on sait que cette immigration clandestine reprendra. » À lire aussiFrontière entre Finlande et Russie: l'ombre de la guerre en Ukraine « Il se pourrait que de nouvelles clôtures émergent » Les garde-frontières finlandais confient qu'ils ne coopèrent quasiment plus avec leurs homologues russes. Des deux côtés, on se surveille clairement en chiens de faïence. Alors, même si les yeux sont tournés vers la frontière, on garde, ici, la tête froide. « Nous vivons dans l'inconnue la plus totale. Mais le personnel ici est formé et équipé comme jamais auparavant. La Finlande est bien préparée », confie un premier garde-frontière. « On n'est pas inquiet et on dort sur nos deux oreilles la nuit », renchérit un second. Selon Helsinki, ces « migrants hybrides », comme ils ont été surnommés, ont été escortés par la Russie pour passer la frontière vers l'Union européenne en 2015 et 2023. Une frontière qu'il est interdit de franchir à pied. Seppo Selkälä, l'adjoint au maire de Salla, s'en rappelle très bien. Il raconte que beaucoup de Russes avaient l'habitude de venir en vacances ici. En 2013, la frontière a été franchie pas moins de 250 000 fois. « À l'heure actuelle, il n'est pas prévu que la frontière rouvre, et il se pourrait même que de nouvelles clôtures émergent à la lisière russe », assure Seppo Selkälä. À lire aussiLa Finlande prépare de nouvelles mesures contre l'arrivée de migrants, sur fond de tensions avec la Russie
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Chaque jour, l’illustration vivante et concrète d’un sujet d’actualité. Ambiance, documents, témoignages, récits en situation : les reporters de RFI présents sur le terrain décrivent le monde avec leur micro. 
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