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Grands titres, éditos, photos et dessins du jour... Nos chroniqueurs passent en revue les Unes de la presse française et étrangère, ainsi que les débats qui l’a...

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  • Rugby : Antoine Dupont, "l'extraterrestre" français qui fait peur aux Anglais
    A la Une du vendredi 07 février, le Liban dans l'attente d'un gouvernement, la crainte d'un tremblement de terre à Santorin et le "crunch" dans le tournoi des Six Nations en rugby. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Le Liban se cherche toujours un gouvernement. Une annonce était prévue, hier, mais le Premier ministre, Nawaf Salam a finalement quitté le palais présidentiel de Baabda, sans faire d'annonce. Selon L'Orient-Le Jour, l'envoyé spécial des Etats-unis au Liban a fait savoir au Premier ministre et au président, Joseph Aoun qu'il n'était "pas possible" de parvenir à un gouvernement dans lequel le Hezbollah serait "hors de contrôle". "Le Hezbollah a été vaincu par Israël [...] et il doit le rester", a répété Morgan Ortagus. Selon le quotidien francophone, Nabih Berry, leader chiite et président du Parlement libanais serait sorti furieux du palais après son entrevue avec le président de la République. Tout cela n’est qu’une "guignolade en ut majeur", à l’image de la politique libanaise, critique l’éditorial de L'Orient-le Jour. "Au Liban, on n’a pas de pétrole, pas de gaz et apparemment, pas d’idées non plus."C’est à la Une de l’un des principaux journaux grecs, Ekathimerini : l’état d’urgence est déclaré sur l’île de Santorin jusqu’au 1er mars. En moins d’une semaine, rappelle The Guardian, plusieurs centaines de secousses ont été enregistrées, dont certaines à plus de 5 sur l’échelle de Richter. De mémoire d’habitant, on n’avait ,jamais connu une telle activité sismique en si peu de jours". Selon les autorités locales, cela pourrait encore durer plusieurs semaines. En conséquence, plusieurs milliers de personnes ont quitté l’île par crainte d’un tremblement de terre majeur, explique La Croix. Tremblement de terre ou éruption volcanique imminente ? C’est toute la question à laquelle aucun scientifique ne peut répondre avec certitude, analyse un vulcanologue dans le journal suisse, Le Temps.Qui de l'Angleterre ou la France remportera le "crunch" dans le tournoi des Six Nations ? Les Bleus, qui sont attendus, samedi, à Twickenham ont fait forte impression, la semaine dernière, en écrasant le Pays de Galles (43-0), rappelle L'Equipe. Le XV de France arrive en pleine confiance face à des Anglais, en plein doute, selon Le Figaro Magazine.Outre-Manche, la presse britannique s'intéresse surtout à un homme : Antoine Dupont, le demi de mêlée des Bleus, à la fois admiré et redouté par les Anglais. "Attention, le Messi du Rugby arrive", écrit The Guardian. "Dupont est un être humain mais l’arrêter sur le terrain est un véritable casse-tête", renchérit le quotidien. The Independent n’est pas d’accord. Dupont est "un alien avec un talent inégalé", qui fait de lui le meilleur joueur du monde. Ce n’est pas nous qui dirons le contraire!
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  • François Bayrou, "Columbo de la politique française"
    A la Une du jeudi 06 février, François Bayrou reste à Matignon après le rejet des motions de censure déposées par LFI, l'intelligence artificielle (IA), "made in Europe", et la polémique autour des Jeux olympiques d'hiver en 2030. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, il y a ce "ouf" de soulagement pour François Bayrou. Les deux motions de censure déposées contre son gouvernement ont été rejetées, hier, à l’Assemblée nationale. La France a, enfin, un budget même si tout n’est pas réglé, rappelle la presse étrangère. Pour Le Berry républicain, François Bayrou voit le "bout du tunnel", un peu plus d'un mois après sa nomination, compliquée, à Matignon. Le Figaro décrit une "journée presque ordinaire" à l’Assemblée, avec de "l’ennui" et sans suspense, le Parti socialiste (PS) et le Rassemblement national (RN) ayant refusé la censure, il était acté que les motions déposées par la France insoumise (LFI) n’obtiendraient pas la majorité nécessaire pour faire tomber le gouvernement.En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung salue la "stabilité plutôt qu’un nouveau renversement de gouvernement". Der Standard évoque, lui, une politique menée "au pied de biche" pour faire voter un budget au pays. Aux forceps ou au pied de biche, c'est aussi le succès d’un homme, François Bayrou, parfois surnommé le "mou" et qui aura dépassé toutes les attentes pour réussir là où M. Barnier avait échoué. Un homme dénigré, mais rusé et qui arrive à ses fins : voilà Bayrou repeint en "Columbo" de la politique, par The Local, du nom de cet inspecteur de police fictif, faussement naïf, mais qui a toujours plus d’un tour dans son sac.Columbo aurait-il utilisé l’intelligence artificielle pour résoudre ses enquêtes ?... L’Union européenne tente de développer sa propre technologie après les succès d’OpenAI et Deepseek. La Tribune propose un dossier sur le plateau universitaire de Paris-Saclay, pôle de recherche devenu "l’épicentre de l’IA à la française". A l’échelle européenne, l’UE est à la traîne, selon L'Opinion, qui "doit accélérer", écrit le journal, si elle veut rester dans le match technologique qui s’annonce avec les Etats-Unis et la Chine. Pour l’instant, Bruxelles a mis en application sa première loi votée en juillet dernier, encadrant l’IA et certains de ses usages jugées "inacceptables", comme l'interdiction de la reconnaissance faciale en temps réel et les systèmes permettant la manipulation des données, peut-on lire dans Courrier International. Ces dernières catégoriseraient les personnes selon leur couleur ou leur orientation sexuelle. Les entreprises qui ne respecteraient pas ces règles encourent jusqu’à 35 millions d'euros d’amende, soit la loi la plus sévère au monde concernant l’IA. Enfin, contrairement aux JO de Paris 2024, les JO d'hiver 2030, qui seront organisés en  France, sont loin d'être une sinécure pour les organisateurs. Après l'abandon de Martin Fourcade pour prendre la président du Comité d'organisation des JO (CoJo), Libération revient sur les dissensions entre le champion olympique de biathlon et le monde politique local. Selon La Croix, la candidature du catalan était très appréciée par le monde sportif, moins par le politique, notamment en raison de ses "prises de position sur l’environnement en montagne." "C’est faux", assure Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, relate France Info. Sur le plan sportif, La Croix publie un focus sur les athlètes français qui "visent les sommets" pour les prochains JO d'hiver de Milan-Cortina en 2026. On leur souhaite beaucoup de succès.
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  • Gaza : "Le monde selon Donald Trump n'est qu'un vaste marché immobilier"
    À la une de la presse, ce mercredi 5 février, les nombreuses réactions à la nouvelle déclaration choc de Donald Trump, qui assure que "les États-Unis vont prendre le contrôle de Gaza". Et les 40 ans de Cristiano Ronaldo. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la une de la presse, les réactions à cette nouvelle déclaration choc de Donald Trump, qui assure que "les États-Unis vont prendre le contrôle de Gaza".Après avoir en quelque sorte annoncé la couleur, la semaine dernière, en déclarant vouloir "faire le ménage" dans l’enclave palestinienne, le président américain persiste et signe, ouvrant "un nouveau chapitre de la guerre", selon Al Akhbar, quotidien libanais proche du Hezbollah, qui évoque la "pression maximale" mise par Washington pour favoriser le "déplacement" des Gazaouis. Le journal explique que pour les États-Unis, "la poursuite de la situation actuelle à Gaza, suspendue entre guerre et non-guerre, semble constituer un obstacle à la mise en œuvre de leurs plans politiques et stratégiques plus larges" au Proche-Orient. Encore faut-il que les États de la région les acceptent, ce qui n’est pas encore tout à fait gagné. Al Ghad, quotidien jordanien, qualifie en tout cas de "surprise totale" les déclarations de Donald Trump, et le site d’info Middle East Eye, affirme que "des sources bien placées à Amman et Jerusalem" assurent que le déplacement des Gazaouis serait un "casus belli", pour la Jordanie, les autorités jordaniennes se tenant prêtes à "fermer la frontière si des réfugiés commencent à traverser le pays", "toute tentative de forcer les Palestiniens à traverser la frontière étant considérée comme une violation flagrante du traité de paix conclu en 1994 avec Israël".L’Arabie saoudite écarte également tout déplacement des Palestiniens. Arab News rapporte que Riyad exclut également toute normalisation avec Israël sans la création d'un État palestinien. Le journal saoudien martèle que la "position de longue date selon laquelle les Palestiniens doivent avoir leur propre État indépendant est ferme et non-négociable", et que "le prince héritier Mohammed ben Salmane a rappelé cette position à plusieurs reprises". Asharq Al Wasat, autre quotidien saoudien, considère les propos de Donald Trump "comme un nouveau chapitre de la liquidation de la cause palestinienne". Le journal dit ne pas être surpris par ses déclarations, dans la mesure où Donald Trump a indiqué, dès son arrivée à la Maison Blanche, "qu'il reprendrait bientôt le Panama, puis le Canada, et (que) le reste suivrait". Asharq Al Awsat, qui ironise sur la vision du monde selon Donald Trump pour qui la planète "n’est rien d’autre qu’un bien immobilier, distribué aux gens, ou sur lequel des gens sont répartis", "les pays, les patries et les identités historiques n’étant rien d’autre qu’un mythe", "tout comme les familles, les biens, les droits et les cœurs".D’après le Jerusalem Post, Donald Trump soutient que "la Jordanie et l’Égypte ne diront pas non" lorsqu’il leur sera demandé d’accueillir les habitants de Gaza, où ces derniers pourront revenir, selon Trump, lorsque l’enclave sera redevenue "agréable et habitable". De son côté, Yediot Aharonot affirme que la question du déplacement des Gazaouis est "à l'étude" depuis "environ deux mois" et que "le feu vert a été donné à un plan visant à encourager la migration des Gazaouis vers un pays tiers", mais autre que l'Égypte ou la Jordanie, "dans le cadre de la reconstruction de l’enclave". Le journal israélien rappelle que "Benjamin Netanyahou n'a pas encore évoqué publiquement cette idée, qui a suscité une vive réaction dans le monde arabe", et que "par conséquent, toute discussion sur le sujet est menée avec délicatesse". Mais le journal rappelle aussi qu’au sein du gouvernement israélien, "des ou ex-ministres de droite", Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich, préconisent à la fois l’immigration des Gazaouis et l’établissement de colonies israéliennes dans l’enclave - une idée à laquelle Netanyahou aurait commencé à "s’ouvrir", selon Ben Gvir. Le journal cite enfin "des responsables égyptiens" ayant déclaré au journal qatari Al-Araby Al-Jadeed que le président Abdel Fattah el-Sisi se rendra à Washington le 18 février prochain, "pour discuter de plusieurs questions, notamment la relocalisation des résidents de Gaza proposée par Trump".Ces projets ne font toutefois pas l’unanimité ni en Israël ni aux États-Unis. Haaretz, journal de gauche israélien, vilipende la façon dont Donald Trump "a déplacé les objectifs de Gaza et offert à Benjamin Netanyahu une bouée de sauvetage politique", en remplaçant les discussions sur le sort des otages israéliens par celles sur la prise de contrôle de Gaza. "Au lieu de faire pression sur Benjamin Netanyahou pour qu'il respecte l'accord de cessez-le-feu et obtienne la libération des otages restants, Donald Trump lui a offert une chose – aussi irréaliste soit-elle – qu'il peut brandir devant les partenaires d’extrême-droite de sa coalition", critique le journal. "Avec Benjamin Netanyahu à ses côtés, Donald Trump ajoute Gaza à sa liste d’ambitions coloniales", dénonce The Washington Post, en évoquant les déclarations "stupéfiantes" du président américain. Le quotidien américain se demande si le but de la manœuvre n’est tout simplement pas "d’abolir la Palestine, de la rivière à la mer", "la proposition d'élimination de toutes les terres palestiniennes par Trump" étant allée, selon lui, "encore plus loin que les projets expansionnistes de Benjamin Netanyahu". The Washington Post, qui conclut sur l’ironie, si ce n’est le cynisme de la situation : le fait que le président des États-Unis a présenté "son projet d’expulser les Palestiniens de leur terre natale comme un geste humanitaire".On ne se quitte pas là-dessus. Sans transition aucune, histoire de vous changer les idées, sachez que c’est aujourd’hui l’anniversaire de Cristiano Ronaldo. Au Portugal, où le joueur est considéré comme un trésor national, ses 40 ans d’existence sur terre sont donc forcément à la une. "Le Roi fête son anniversaire", titre O Jogo. A Bola, la Bible du foot portugais, évoque également les 40 ans du "Roi". Très bel hommage aussi, de L’Équipe, sur ce joueur "IncLassable", avec un "L" renversé, comme le 7 de CR7 – qui rêve d’atteindre les mille buts et de jouer la Coupe du monde, l’an prochain, avec son fils, selon le quotidien sportif. Ronaldo, qui vient d’accorder une interview à la télé espagnole pour l’occasion, où il explique que le meilleur joueur de l'histoire, c'est lui. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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  • Adèle Haenel vs. Christophe Ruggia : "Une lueur d'espoir"
    A la Une de la presse, ce mardi 4 février, la condamnation, hier, du réalisateur Christophe Ruggia à 4 ans de prison, dont deux fermes pour agressions sexuelles sur l’actrice Adèle Haenel, alors qu’elle était mineure. La décision des socialistes de ne pas censurer le budget de François Bayrou. Des nouvelles du front ukrainien. La Journée mondiale contre le cancer. Et un paradis pour enfants. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse française, la décision des socialistes de ne pas censurer le budget de François Bayrou."Le précieux feu vert du PS" est accueilli avec soulagement par le quotidien économique Les Echos, satisfait de voir le Premier ministre disposer d’un peu d’oxygène, et qui sait, peut-être "installer son gouvernement dans la durée". "Bayrou devrait passer l’hiver", pronostique La Dépêche du Midi, pas mécontent de voir "contestée" "l’hégémonie de La France insoumise sur la gauche". Dans un entretien avec Libération, Olivier Faure, le patron du PS se défend de vouloir faire voler en éclats l’alliance de la gauche, le Nouveau front populaire et explique que si les socialistes ont décidé de ne pas voter la motion de censure de LFI, c’est parce qu’il vaut mieux un budget "de droite" que pas de budget du tout, et que son "oui" au budget, n’est pas un "oui" au gouvernement. Pour L’Humanité, en tout cas, c’est "non". Le journal communiste dénonce "l’imposture du compromis" de François Bayrou et soutient que le centrisme, "coincé entre le NFP, le RN et (le) Medef, n’a tout simplement plus d’espace".La presse française revient aussi sur la condamnation, hier, du réalisateur Christophe Ruggia à 4 ans de prison, dont deux fermes pour agressions sexuelles sur l’actrice Adèle Haenel, alors qu’elle était mineure. Le site d’info Mediapart, auquel Adèle Haenel avait révélé cette affaire en 2019, précise que le cinéaste a décidé de faire appel. Le site évoque une "victoire" et une "lueur d’espoir" autour d’une affaire emblématique qui a "ouvert la porte du #MeToo français", Adèle Haenel étant devenue, depuis, "la porte-drapeau de celles et ceux qui dénoncent l’impunité des agresseurs sexuels, et un symbole de résistance".En Belgique, Le Soir parle d’un verdict "historique", d’un "tournant pour le cinéma français" - "où les enquêtes et les procès se suivent mais restent jusqu’ici sans conséquence judiciaire pour les agresseurs présumés". Le journal cite notamment les poursuites contre l’acteur Gérard Depardieu et les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon. Aux Etats-Unis, berceau du mouvement #Metoo, The New York Times estime que ce verdict constitue "une étape importante pour la justice française, que les militantes féministes ont dénoncée comme inefficace, voire discriminatoire dans les affaires de violences sexuelles".Les Etats-Unis, où Donald Trump multiplie les "deals" et les menaces envers le reste du monde, y compris l’Ukraine. Le Kyiv Post annonce que le président, qui avait promis de régler la guerre avec la Russie en 24 heures, propose à présent d’"échanger l’aide militaire américaine contre une garantie sur les terres rares ukrainiennes" - un "troc" associé aux "nombreuses initiatives" de D. Trump "pour changer la structure de plusieurs accords bilatéraux". Sur le terrain, à des milliers de kilomètres des ors du bureau ovale, à un jet de pierre du front, des chirurgiens opèrent les soldats ukrainiens blessés dans des installations enfoncées plusieurs mètres sous terre. Un grand reportage sur "l’enfer et l’héroïsme dans les hôpitaux de la ligne de front" à lire dans Le Figaro, dont l’envoyé spécial raconte s’être rendu dans un hôpital sous-terrain semblant "tout droit sorti d’un film de James Bond" mais où les souffrances des soldats n’ont rien d’une fiction, certains arrivant même en état de mort clinique "pour être réanimés à coups d’électrochocs avant de passer en salle d’opération si les fonctions vitales repartent".La presse française et internationale se mobilise enfin ce matin à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer. Le Parisien/Aujourd’hui en France annonce le lancement d’une enquête pour comprendre pourquoi le nombre de tumeurs digestives explose chez les plus jeunes. Parmi les pistes évoquées : l’alimentation et la pollution. Cette dernière est également mise en cause dans une recherche, relayée par The Guardian, sur l’augmentation, dans le monde entier, du nombre de cancers du poumon chez les personnes n’ayant jamais fumé. Le journal britannique, qui rappelle que le cancer du poumon demeure le plus fréquent dans le monde, rapporte que l’écart entre les hommes et les femmes a tendance à se réduire, au point que celles-ci sont invitées, dans certains pays, à se montrer aussi vigilantes à ce sujet qu'elles le sont pour le cancer du sein. Sur ce front-là, The Guardian fait aussi état du lancement, au Royaume-Uni, du plus grand essai au monde de détection du cancer du sein, par l’intelligence artificielle. L’espoir est que cette technique permette un diagnostic plus rapide de la maladie.On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, je voulais partager avec vous la belle initiative évoquée par le journal italien La Repubblica. A Amsterdam, aux Pays-Bas, la municipalité a décidé de créer des espaces en plein air pour que les enfants puissent jouer et affronter toutes sortes de risques. Le but : améliorer leur développement cognitif et éviter la sédentarité. Un lieu où ils peuvent, par exemple, jouer avec le feu en toute sécurité. Un endroit où ils n’entendent plus à longueur de temps "Fais pas ci fais pas ça", comme dans la chanson de Jacques Dutronc. Le paradis des enfants, en somme.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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  • Nouveau gouvernement belge : "Tous au régime"
    A la Une de la presse, ce lundi 3 février, les débuts du nouveau gouvernement belge, dirigé par le nationaliste flamand Bart de Wever. Les manifestations contre la rupture du "cordon sanitaire" autour de l’extrême droite en Allemagne. Le gouvernement Bayrou menacé par un vote de censure. Et le débat sur le port… du short en hiver. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, les débuts du nouveau gouvernement belge, dirigé par le nationaliste flamand Bart de Wever. Un nouveau de coup de barre à droite en Europe. A la tête d’une coalition appelée "Arizona", en référence aux couleurs du drapeau de cet Etat américain - bleu, rouge et jaune -, le nouveau chef du gouvernement promet de réformer tous azimuts. La Libre Belgique titre sur "les 12 travaux" du nouvel exécutif.Le Soir évoque, lui, un "menu" à la fois "copieux" et "austère" pour réparer un pays menacé par le "pourrissement", selon de Wever. Le journal belge annonce une "cure de choc", "du sang et des larmes", "dans la ligne très à droite que la Flandre suit déjà, comme nombre de pays européens", avec notamment une mesure "symbolique : la fin des allocations de chômage dans le temps, revendication flamande mais tabou wallon". D’où la question du Soir : ce nouveau gouvernement, dirigé par le président d’un parti nationaliste et indépendantiste sera-t-il celui de la "liquidation" de la Belgique ?... De Staandard, journal belge néerlandophone, qui parle de "révolution flamande-wallonne", note que dans l’immédiat, ce nouveau gouvernement ne brille pas, en tout cas, par sa parité, au point d’être associé à un "mans’club" (un club d’hommes).En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung revient sur les "métamorphoses" de Bart de Wever, qui a promis de mettre la Belgique au "régime", après avoir perdu lui-même 60 kilos en 2013, alors qu’il était maire d’Anvers - où il s’est d’ailleurs "concentré sur les réformes économiques", et a fait passer son "programme sécessionniste au second plan".Outre-Rhin, des dizaines de personnes sont descendues, hier, dans les rues de Berlin pour protester contre la main tendue par le leader de la CDU à l’extrême droite. Le Rheinische Post fait état d’une "intensification" de la campagne pour les législatives du 23 février, après la décision de Friedrich Merz d’accepter le soutien de l’AfD pour faire adopter un texte restrictif sur l'immigration. "Nous sommes là, parce que nous avons peur", témoigne un manifestant interrogé par Die Zeit, auquel un autre dit manifester "contre Friedrich Merz", mais aussi "à cause du virage à droite complet, non seulement en Allemagne mais dans le monde entier". Une mobilisation pour "une noble cause", selon magazine allemand, qui se demande toutefois si ces manifestations ne risquent pas d’avoir "exactement l’effet inverse de celui recherché", notamment parce qu’elles ne seraient pas "aussi civilisées que la fureur morale de leurs participants le suggère", comme en témoignerait l’occupation et le saccage de bureaux de la CDU ou le fait que des salariés du siège du parti à Berlin ont dû être renvoyés chez eux plus tôt que prévu, par crainte d’affrontements violents avec les manifestants.Cette tension politique croissante inquiète aussi à l’étranger, notamment en Espagne, où El Pais voit "la politique allemande entrer en territoire inconnu, après la rupture du cordon sanitaire" autour de l’extrême droite. Pour le journal, le vote de la CDU avec l’AfD au Bundestag a fait entrer la campagne "dans une autre dimension", sans qu’il soit possible de dire, pour l’instant si "la peur de l’extrême droite" l’emportera sur "l’anxiété généralisée", et "le sentiment d’insécurité" des électeurs.En France, impossible non plus de dire, pour le moment, si l’utilisation du 49.3 par François Bayrou pour faire adopter le budget débouchera sur la censure de son gouvernement. D’après Le Figaro, le Premier ministre "espère que les socialistes ne voteront pas mercredi la censure déposée par LFI ou les Écologistes". Le journal a un sacré coup de blues face à ce qu’il qualifie de "mélange poussif de tractations d’arrière-boutique, d’arrangements avec les comptes publics, de camouflages fiscaux, de compromissions avec les socialistes" - un "mélange poussif" résumé par ce seul mot : "médiocrité".La Croix s’inquiète d’une possible nouvelle censure perçue comme "un bien mauvais signal" qui "prolongerait une instabilité économique et politique dont le pays ressent chaque jour un peu plus les effets". Une nouvelle censure qui "ruinerait", une fois de plus, "toute tentative de compromis, même minimal" et "serait aussi le signe d’une incapacité d’une partie des dirigeants politiques à faire preuve de responsabilité"."Un 49.3 et Inch’Allah" : d’après Libération, la formule serait de François Bayrou lui-même qui l’aurait employée lui-même la semaine dernière en plaisantant pour résumer sa situation. Plaisanterie ou non, Libé voit le chef du gouvernement "sérieusement au pied du mur" et s’inquiète également d’une "paralysie potentielle". Le journal présente la "torpeur" hexagonale comme "une confirmation que la politique française ne tourne pas rond, en tout cas qu’elle tourne à vide, sur elle-même", et souligne "le décalage entre l’importance des enjeux sur la table, notamment budgétaire" et "le désintérêt manifesté par l’opinion" - un désintérêt jugé "compréhensible", expliqué par Libé par la "lassitude" des Français. "Le RN, prévient le journal, l’a d’ailleurs très bien compris : la lassitude de l’opinion et l’aggravation de la crise politique sont pour lui des carburants".On ne se quitte pas là-dessus. Si vous êtes comme moi, extrêmement frileux, et que vous vous demandez depuis toujours pourquoi certains et certaines s’obstinent à porter des shorts en hiver, malgré les températures glaciales, figurez-vous que The Guardian a posé la question à ses lecteurs. Entre autres réponses : "Les pantalons, et encore moins les pantalons de ski, n'ont jamais existé pendant une grande partie de l'histoire humaine, au point que nous avons développé une sorte de résistance. J'ai découvert que mon corps pouvait supporter des shorts jusqu'à -10°C", explique l’un d’entre eux, qui dit que cela pourrait aussi venir de son "héritage scandinave". D’autres en revanche, expriment leur scepticisme : "Dans ma ville, il semble que les jeunes gens affichent leur masculinité en sortant en T-shirt et en short par temps glacial:  les mains dans les poches, en faisant semblant de ne pas avoir froid. C'est un spectacle bizarre"…Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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