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Grands titres, éditos, photos et dessins du jour... Nos chroniqueurs passent en revue les Unes de la presse française et étrangère, ainsi que les débats qui l’a...

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  • Algérie : l'espion qui venait de Bercy
    A la Une du jeudi 13 mars, une histoire d'espionnage qui empoisonne les relations entre la France et l'Algérie, l'Australie attend toujours ses sous-marins et la fin d'une belle histoire pour le LOSC en Ligue des Champions. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…C'est une affaire d’espionnage rocambolesque qui concerne un fonctionnaire de Bercy. Ce dernier est soupçonné d’avoir livré des informations confidentielles à l’Algérie concernant des opposants algériens vivant sur le territoire français. Le Parisien parle d’une "taupe", à Bercy, qui aurait reconnu les faits. Le fonctionnaire incriminé est suspecté d’avoir livré ces informations à un membre du consulat algérien de Créteil. L’instruction suit son cours. Dans la presse algérienne, le média, TSA parle de "curieuses accusations d’espionnage", s'interrogeant, notamment, sur la temporalité de cette annonce. Le suspect est passé aux aveux en décembre dernier. Certains évoquent une instrumentalisation du ministère de l'Intérieur, piloté par Bruno Retailleau, consécutifs à la crise diplomatique entre Paris et Alger, sans donner d'arguments concrets à cette hypothèse. On reste en Algérie avec cette question soulevée par le journaliste Jean-Michel Apathie, sur RTL. Quelle est la part de crimes commis par l’armée française lors de la colonisation en Algérie (1830-1962) ? Le journaliste avait parlé de "centaines d'Oradour-sur-Glane" [Le 10 juin 1944, une milice SS avait massacré 642 civils, ndlr],commis en Algérie pour décrire ces crimes. Interrogé sur la question par Libération, l'historien Benjamin Stora évite les comparaisons historiques, mais reconnaît que cette déclaration a permis de lever le voile sur des faits largement méconnus en France. Selon ce dernier, ils devraient être enseignés au même titre que des faits historiques avérés. Suite à ces déclarations, M. Apathie a, de son propre chef, quitté RTL, après avoir été suspendu une semaine par sa direction. Cette question mémorielle agite le milieu des historiens. Dans les colonnes du Monde, l'historien Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS, indique que "le débat sur la nature génocidaire du fait colonial existe parmi les historiens". Selon lui, bien que la question soit développée dans de nombreux livres, la société civile française n’a que très peu connaissance de ces faits, par manque d'enseignements.L'Australie finira-t-elle par avoir ses sous-marins ? Ce sont les conséquences inattendues des revirements incessants de la politique de Donald Trump. L'analyse est à lire dans Le Figaro. Pourquoi l’Australie pourrait-elle se retrouver sans sous-marins? Retour en 2021 lorsque le gouvernement conservateur d'alors annulait le "deal du siècle" avec la France : l’achat de 12 sous-marins ultra-modernes, au profit des Etats-Unis. Mais pour The Australian, Washington est un allié "peu fiable". "Trump, misleader of the free world", titre le journal. "Celui qui ne dirige pas" ou "celui qui ne sert que ses propres intérêts". La presse australienne reproche au président américain "l’America First" de Donald Trump et les droits de douane imposés à Canberra sur l'acier et l'aluminium. A tel point que le Sydney Morning Herald, rapporte qu'un ancien amiral de la marine australienne demande que l’accord, baptisé Aukus soit "revu" alors que l’Australie n’a toujours pas vu l’once d’une pièce de sous-marins destinés à remplacer sa flotte actuelle.En sport, pas de miracle pour Lille éliminé, hier soir, en 8e de finale retour de la Ligue des Champions face au Borussia Dortmund. "C’était une si belle histoire", regrette, La Voix du Nord. "Lille n’a pas à rougir d’avoir subi la loi du plus fort", écrit Libération. Pour L'Equipe, cette élimination marque la "fin d’une belle histoire" qui aura vu Lille battre plusieurs grands d’Europe dont le Real Madrid de Kylian Mbappé en phases de poule.
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  • Chute du gouvernement portugais : "Même la première République n'avait pas connu ça"
    À la Une de la presse, ce mercredi 12 mars, les réactions à la décision de l’Ukraine d’accepter une proposition américaine de cessez-le-feu de trente jours. Une annonce accueillie dans l’ensemble avec méfiance et scepticisme. La chute du Premier ministre portugais Luis Montenegro. Et la victoire du PSG hier soir à Anfield face à Liverpool. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse, les réactions à la décision de l’Ukraine d’accepter une proposition américaine de cessez-le-feu immédiat de trente jours.L’Ukraine accepte si et seulement si "la Russie respecte de la même manière les termes de ce cessez-le-feu", annonce le Kyiv Independent, qui indique toutefois que "la position de Moscou n’est pas claire", rappelant que le Kremlin "a rejeté à plusieurs reprises un gel des hostilités le long de la ligne de front actuelle, estimant avoir l’avantage". Le journal note également que l’Administration Trump "s’est montrée réticente à fournir des garanties de sécurité à Kiev", des responsables américains ayant suggéré qu’un futur accord sur les minéraux ukrainiens pourrait suffire. Si le Kyiv Post juge que la "proposition américaine [...] place Poutine dans une situation délicate", dans la mesure où il ne voudra peut-être pas "risquer de détériorer les relations américano-russes ressuscitées par Trump", le journal relève que les partisans de "la ligne dure en Russie" ont immédiatement réagi en présentant un éventuel cessez-le feu comme un acte de "pure trahison et de sabotage".La presse russe est effectivement loin d’être enthousiaste. D’après Kommersant, la réponse de Moscou ne devrait être connue qu’après la visite à Moscou de l’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff. Une visite qui pourrait intervenir "avant le 16 mars", selon des médias occidentaux cités par le journal, qui indiquent toutefois qu’elle n’a pas été confirmée par le porte-parole du président Poutine. La porte-parole de la diplomatie russe dit quant à elle "envisager" des contacts "dans les prochains jours". Bref, tout ça n’est pas très clair, et quand c’est flou…Moskovski Komsomolets, en tout cas, est sans ambiguïté aucune et fustige "la façade servile" derrière laquelle se cacherait le président Volodymyr Zelensky pour "tenter de duper" les États-Unis, qui n’ont pas exigé, de leur côté, "la démilitarisation de l’Ukraine" voulue par la Russie. Vedomosti résume le mieux la position affichée par le Kremlin : "l’objectif [d’éventuelles discussions avec l’Ukraine] n’est pas une trêve de courte durée, mais une paix à long terme", la Russie luttant "bien sûr [...] pour les intérêts du peuple russe", au nom duquel elle poursuivrait "l’opération militaire spéciale" en Ukraine.La presse internationale est partagée. Le journal belge Le Soir évoque le "premier espoir" d’un cessez-le-feu et assure que les Ukrainiens et les Américains sont "rabibochés". Le Télégramme, journal local français, va jusqu’à évoquer une "réconciliation" sur fond de rétablissement de l’aide américaine et d’accord sur les minerais "imminent". Au Royaume-Uni, The Guardian fait plutôt état d’un "revirement vertigineux", ces dernières 24 heures, des relations entre les États-Unis et l'Ukraine, qui "amène tous les regards à se tourner vers la Russie" – qui pourrait de son côté "s'en tenir à ses [nombreuses] exigences", notamment sur les élections en Ukraine. A priori, donc, pas de surprise à attendre du côté de Moscou. Du côté de Washington, en revanche, le site américain The Atlantic évoque la façon dont Trump et ses collaborateurs "changent d’avis à une vitesse qui finit par donner la nausée".Au Portugal, le premier ministre de centre-droit est tombé hier, après le refus des députés de lui accorder la confiance. Le Diario de Noticias indique que "la mort annoncée de l’exécutif a connu un peu de suspense, mais n’a pas débouché sur la confiance". "Luis Montenegro a franchi le Rubicon" : le journal explique qu’entre "jouer le match maintenant ou passer sur le grill d’une interminable commission d'enquête" sur ses conflit d’intérêts présumés, le chef du gouvernement "a choisi d'aller aux urnes au plus vite"."Guérilla au parlement et élections dans le pays" : le Jornal de Noticias annonce que le président Marcelo Rebelo de Sousa recevra les partis dans la journée, puis convoquera le conseil d’État, avant de se prononcer sur la tenue de nouvelles législatives anticipées qui pourraient se tenir en mai. "Quatre élections en cinq ans et demi ? Même la première République n’avait pas connu ça", commente Publico, en référence à l’instabilité parlementaire entre la fin de la monarchie en 1910 et le début de la dictature salazariste en 1926. Dans une tribune publiée par Expresso, l’homme d’affaires Ricardo Costa dénonce un spectacle politique "dégradant" marqué, selon lui, "par des intérêts personnels, des manœuvres politiques et un décalage flagrant entre les représentants élus et ceux qu’ils sont censés représenter : le peuple portugais".On ne se quitte pas là-dessus. Paris est magique. Battus 1-0 la semaine dernière au Parc des Princes à l'aller, les Parisiens ont réalisé l'exploit, hier soir, de renverser Liverpool à Anfield après une séance épique de tirs aux buts, remportée 4 à 1. "Du pur bonheur !" pour Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui résume : "La meilleure équipe d’Europe a encore frappé" et assure que la soirée d’hier "est déjà dans l’histoire du club et un peu du football français". Mention spéciale à Gianluigi Donnarumma, "le super-héros" de la soirée, le "majestueux", "l’immense" Donnarumma, d’après L’Équipe, qui a bien raison de ne pas bouder son plaisir.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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  • Catastrophe maritime en mer du nord : "Collision en eaux troubles ?"
    A la Une de la presse, ce mardi 11 mars, la collision, hier, entre un pétrolier et un cargo en Mer du Nord, au large de l’Angleterre. Un accident dont les causes restent à déterminer. Le rendez-vous, aujourd’hui, à Paris, des chefs d’état-major de l’UE et de l’Otan. Les Américains n’ont pas été invités. La rencontre PSG/Liverpool ce soir. Et encore un coq jugé trop bruyant. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, la collision, hier, entre un pétrolier et un cargo en mer du nord, au large de l’Angleterre. Un accident dont les causes restent à déterminer. L’image spectaculaire des deux navires en feu fait la Une du Guardian, qui précise que leurs membres d’équipage sont "sains et saufs", mais qu’une personne est portée disparue. The Daily Mirror parle d’une "catastrophe", dans la mesure où le cargo transportait notamment quinze conteneurs de cyanure de sodium et le pétrolier, une cargaison importante de kérosène. The Times s’alarme des conséquences potentiellement "dévastatrices" de cet accident pour la faune, les oiseaux de mer, les phoques gris et les stocks de poissons, si ces polluants venaient à atteindre la côte de l'Est du Yorkshire.D’après le quotidien La Repubblica, le "Stena Immaculate", le pétrolier impliqué, était affrété par le Pentagone et transportait du carburant "pour les avions américains déployés en Angleterre", après avoir chargé sa cargaison au terminal grec d'Agioi Theodoroi, auprès de l’entreprise Motor Oil Corinth - une raffinerie grecque mise en cause en 2023 dans une enquête du Washington Post, pour avoir déversé sur les marchés occidentaux du pétrole de contrebande russe. La Repubblica mentionne également la "mystérieuse attaque" dont a été victime, il y a près de 15 jours, dans le port de Savone, en Italie, le pétrolier Seajewel, suspecté dans le passé d’avoir transporté du pétrole russe. Le navire aurait subi, semble-t-il, une fuite provoquée par l’explosion de "deux mines magnétiques". Le journal indique que les magistrats italiens ont ordonné une expertise pour tenter de déterminer l'origine de la fuite, mais également de la cargaison du Seajewel.A la Une également, la réunion, aujourd’hui, à Paris des chefs d’état-major de l’UE et de l’Otan, à l’exception des Américains, qui n’ont pas été invités à l’Elysée. Le Figaro annonce un rendez-vous "pour tenter de compenser le gel de l’aide américaine" à l’Ukraine, qui obligerait les Européens à un "sursaut stratégique" - un "réveil" jugé "indispensable" par le journal. Le Figaro évoque "l’inquiétude" des états-majors européens face à la dépendance de l’UE aux équipements militaires américains. Dans quelle mesure les Etats-Unis pourraient-ils paralyser d’éventuelles actions européennes ? D’après Le Figaro, le danger serait réel, pour plusieurs raisons. Parce que les Américains gardent la main "sur le robinet" des pièces détachées des armements, selon une source militaire, que les systèmes de défense antiaériens Patriot, par exemple, "ne servent à rien s’ils ne sont pas approvisionnés en missiles", mais surtout "parce que les États-Unis peuvent bloquer ou dégrader presque à tout moment l’usage des matériels les plus technologiques grâce aux liaisons de données" - comme les lance-roquettes Himars, qui utilisent des coordonnées GPS militaires que Washington peut refuser de partager ou les avions de combat de 5e génération F-35, dont l’ancien major général des armées Éric Autellet assure qu’ils "placent leurs utilisateurs dans une dépendance encore plus grande". Selon lui, "techniquement, les États-Unis peuvent empêcher un avion F-35 de décoller, parce que (ce serait) comme une voiture Tesla qui doit faire sa mise à jour régulièrement"."L’Europe de la défense" a encore beaucoup de chemin à parcourir. Souvent présenté comme le "moteur" de l’UE, le "couple" franco-allemand a de nombreuses difficultés à surmonter. En Allemagne, le Tagesspiegel annonce que le probable futur chancelier Friedrich Merz "n’a pas (encore) de majorité" pour faire approuver son plan d’investissement géant deplusieurs centaines de milliards de dépenses supplémentaires pour l'armée et pour les infrastructures. Pour cela, il faudra d’abord réformer la Constitution, et donc obtenir une majorité des deux tiers et l'approbation des Verts. Or les "Grünen" disent "nein", d’après Die Zeit, qui explique, pour résumer, que les écologistes estiment ne pas avoir été consultés et critiquent un manque d’investissements dans la transition écologique. La question des compromis politiques à trouver se pose aussi en France, confrontée en outre au poids de sa dette publique, que L’Opinion considère comme déjà abyssale. Où trouver l’argent? Le Parisien/Aujourd’hui en France évoque "plusieurs pistes" envisagées par Bercy, comme une mise à contribution de l’assurance vie et de l’épargne retraite, mais pas question, a priori, d’emprunt national.On ne se quitte pas là-dessus. Impossible de vous dire à demain sans jeter un petit coup d’œil à L’Equipe, qui assure, précisément que si, il est "possible" que le PSG a une chance de l’emporter ce soir en match retour face à Liverpool en huitièmes de finale de la Ligue des champions.Attention toutefois, si cela arrive, à ne pas fêter une éventuelle victoire trop bruyamment - transition diabolique vers le site de France Info, qui rapporte que des gendarmes du Sud-Ouest ont été contacté, dimanche par un individu se plaignant du chant trop bruyant d’un coq. Certains internautes ont pris leur plus belle plume pour défendre l’animal, tandis que d’autres ont préféré en rire, l’un d’entre eux proposant de mettre le coq en garde à vue et de vérifier s’il n’était pas "sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants". Pas sûr que ce soit la bestiole qu’il faille placer en cellule de dégrisement…Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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  • Déchéances de nationalité au Koweït : "Recul démocratique en cours"
    A la Une de la presse, ce lundi 10 mars, le recul démocratique inquiétant du Koweït. Le rejet, hier, par la commission électorale roumaine, de la candidature du candidat d’extrême droite Calin Georgescu à la présidentielle. L’annonce de négociations entre les Etats-Unis et l’Ukraine pour tenter de parvenir à la paix avec la Russie. Et l’heureux gagnant d’un grand concours de toutous. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, le rejet, hier, par la commission électorale roumaine, de la candidature du candidat d’extrême droite Calin Georgescu à la présidentielle. La colère de ses partisans fait la Une du Financial Times, qui indique que l’autorité électorale roumaine a justifié sa décision par "les mêmes motifs" que ceux qui ont amené la Cour constitutionnelle à invalider le premier tour de la présidentielle de novembre dernier – les soupçons pesant sur Georgescu d’avoir bénéficié d’une campagne de soutien orchestrée par la Russie sur la plateforme TikTok. D’après le quotidien britannique, la décision d’hier, qualifiée de "folie" par le milliardaire américain et soutien de Georgescu, Elon Musk, "risque d'accroître encore davantage la colère de nombreux Roumains qui rejettent depuis longtemps les partis traditionnels, jugés corrompus et inefficaces", à un moment où "les formations d’extrême-droite contrôlent un tiers du parlement depuis les élections de décembre". "La candidature de Goergescu invalidée et jugée irrecevable ? Très bien! " : Libertatea appelle à "défendre la fragile démocratie roumaine", car " le problème Georgescu (qui peut faire appel devant la Cour constitutionnelle, NDLR), n’est pas résolu". "Poutine nous attend au tournant. Après l'Ukraine viendront la Moldavie, les pays baltes, la Pologne et la Roumanie", prévient le journal, pour qui "le salut" du pays "réside dans le rapprochement des valeurs qui ont fait la force de l’Europe".L’Europe, qui ne sera pas présente à la rencontre, demain, en Arabie saoudite entre une délégation ukrainienne et une équipe américaine pour évoquer de futures négociations de paix avec la Russie. The Economist, le magazine britannique, annonce des "négociations brutales", alors que l’Ukraine "est la cible de la colère de Trump", et que "la Russie intensifie sa pression militaire sur l’Ukraine". Le Kyiv Post fait état des promesses du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio que "de grandes choses pourraient se produire cette semaine", mais aussi des avancées russes dans la région de Soumy, une première depuis 2022 et de la récupération de plusieurs localités dans la région de Koursk.Malgré le lâchage américain, malgré la progression de l’armée russe, l'ancien joueur de tennis ukrainien Sergiy Stakhovsky, 39 ans, engagé sur le front depuis trois ans, n’envisage pas de renoncer. Dans un entretien au journal sportif L’Equipe, l’ex-31eme mondial de 2010 évoque, notamment, le revirement américain. "Cela a provoqué beaucoup d'anxiété. On a perdu l'un de nos principaux alliés, le pays qui garantissait l'intégrité de nos frontières depuis qu'on a renoncé à l'arme nucléaire (en 1994). On a vu l'Europe faire un grand pas en avant, notamment la France, des pays essaient de combler ce vide. Mais c'est bien sûr une grosse perte pour nous, et quand Trump a annoncé suspendre toute aide, on l'a immédiatement et lourdement senti". La position de l’Administration Trump est très critiquée, également, par un cousin du vice-président JD Vance, de retour de trois ans en Ukraine. Le Texan Nate Vance, républicain convaincu, dit s’être engagé en Ukraine parce que "l’histoire s’écrivait devant (lui)", mais aussi par "curiosité" et "soif d’aventure" - diverses raisons qui l’ont amené à rejoindre un bataillon de volontaires ukrainiens avec lequel il a participé à plusieurs batailles, à Kupiansk, Bakhmut, ou Avdiivka. "Ce qu’ils ont fait à Zelensky, c’était une embuscade d’une mauvaise foi absolue", fulmine l’ex-vétéran à propos de la récente confrontation à la Maison-Blanche, qui dit être revenu aux Etats-Unis en janvier dernier, après que JD Vance est devenu vice-président, pour ne pas risquer d’être capturé. Pour Nate Vance, "Donald Trump et (son) cousin croient manifestement pouvoir amadouer Vladimir Poutine (mais) ils se trompent, (car) les Russes ne sont pas près d’oublier (le) soutien (américain) à l’Ukraine". "Nous sommes les idiots utiles de Vladimir Poutine", dénonce-t-il dans Le Figaro.La presse internationale revient aussi sur le recul démocratique au Koweït, où 42 000 personnes ont été déchues de leur nationalité l’année dernière. C’est le chiffre avancé par The Financial Times, qui présente ces déchéances de nationalité comme la dernière mesure en date d’une "série de décisions rétrogrades mettant en péril la prétention du Koweït à être le seul État démocratique du Golfe". Les autorités koweïtiennes affirment que cette mesure cible les personnes ayant obtenu leur passeport de manière frauduleuse, et celle-ci a reçu, au départ, "un soutien public similaire à celui dont bénéficient les politiciens anti-immigration dans certaines pays occidentaux", d’après The Financial Times, qui indique que ses détracteurs y voient, eux, "une campagne visant à faire des citoyens naturalisés des boucs émissaires", pour "attiser le sentiment nationaliste et détourner l'attention de la stagnation économique du Koweït". Le journal britannique rappelle, aussi, le contexte de ces déchéances de nationalité: la suspension, en mai dernier, du parlement élu et de certains articles de la constitution pour 4 ans par l'émir Mishal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah.On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, je vous propose de rester du côté de la presse britannique. The Guardian annonce la victoire, hier, de Miuccia, un petit lévrier de 4 ans à l’expo canine Crufts 2025. Le cabot est originaire de Venise, en Italie et son propriétaire, Enrico de Gaspari, est ravi. Il faut dire que la bestiole l’a emporté face à quelque 20 000 chiens de 200 races différentes. D’après The Times, l’expo canine préférée des Britanniques est "une folie des plus joyeuses", un paradis pour toutous où la nourriture est d’abord testée sur les humains, et où la bouteille de shampoing spécial poil luisant s’achète pour la modique somme de 58 livres. Sans doute parce qu’ils le valent bien…Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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  • L'Europe sur la voie du réarmement
    À la Une de la presse ce vendredi : une Europe sur la voie du réarmement, une mobilisation du monde de la science aux États-Unis et des athlètes olympiques réfugiés. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Ukraine : "Nous ne sommes pas seuls"En ordre de marche et de guerre face à la Russie. C’est la conclusion du sommet européen jeudi 7 mars au cours duquel les 27 ont acté d’une hausse jamais vue de leurs dépenses militaires. Le Temps  met en avant les propos de Volodymyr Zelensky invité à ce sommet : "Nous ne sommes pas seuls".À lire aussiEn direct : "bombardements massifs" russes contre des infrastructures énergétiques en UkraineEl Pais évoque ce grand plan de l’Union européenne pour faire front contre la Russie. Une preuve aussi, estime le quotidien espagnol, que l’Europe a changé. Elle doit faire sans la protection militaire des États-Unis.À lire aussiGuerre du renseignement en Ukraine : quand Washington ne répond plus Élargir le parapluie nucléaire françaisThe Daily Telegraph met en lumière cette proposition d'Emmanuel Macron d'élargir le parapluie nucléaire français. C’est une bonne nouvelle nous dit le quotidien notamment pour la Pologne ou certains États baltes, favorables à cette proposition française. Libero y voit une erreur et compare Emmanuel Macron à Vladimir Poutine. Deux tyrans atomiques pour le titre populiste italien.À lire aussiFinancer les futures dépenses militaires : nouvel affrontement politique en vueMobilisation du monde de la science aux États-UnisLiberation évoque la mobilisation du monde de la science aux États-Unis contre les coupes budgétaires voulues par Donald Trump, notamment la suppression du programme de surveillance des émissions de gaz à effet de serre, que les chercheurs considèrent comme une forme de censure de la recherche inacceptable. Les disparus des Jeux Olympiques de ParisEnfin L'Équipe consacre ce matin un large dossier aux disparus des Jeux Olympiques de Paris. Après les épreuves plusieurs athlètes ont décidé de ne pas rentrer dans leur pays. Certains ont déposé des demandes d'asiles et ils peuvent compter sur le soutien des associations et des clubs locaux.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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