Il y a quelques jours, j’ai rencontré un couple à la maison de naissance. On a parlé de leur parcours, et elle m’a raconté un moment qui m’a glacée : son hystérosalpingographie. Un examen soi-disant "de routine"… sauf que pour elle, c’était un véritable traumatisme. Elle a cru qu’elle allait mourir. Elle a hurlé de douleur. Son compagnon l’entendait crier derrière la porte… mais n’avait pas le droit d’entrer. Et personne, PERSONNE, n’est venu la soutenir.Dans cet épisode, je vous parle de ça. De ces violences dites “invisibles”, “institutionnelles”, “ordinaires”... mais qui marquent nos corps, notre psyché, notre confiance. Je parle de ces examens où l’on n’explique rien, où l’on n’anesthésie pas, où l’on impose, où l’on minimise. Parce que “c’est normal, madame”.Mais en vrai : rien de tout ça n’est normal.On a appris aux femmes à se faire violence. Depuis toutes petites. À se taire, à serrer les dents, à ne pas déranger, à dire oui quand leur corps dit non. Et ça, ça laisse des traces jusque dans la manière dont on vit nos règles, notre sexualité, nos accouchements.Je vous parle aussi de ce que j’ai vécu moi-même. Du jour où j’ai accouché de ma fille Catherine. Ce jour-là, je n’ai pas eu l’aplomb de dire non à une césarienne dont je savais qu’elle n’était pas nécessaire. J’ai crié, j’ai résisté, mais je ne suis pas partie. Parce que même moi, sage-femme, je n’avais plus les ressources. Parce que le système avait repris le pouvoir sur moi.Alors dans cet épisode, j’ai envie de dire STOP. De dire que ça suffit. Que cette culture de la douleur féminine banalisée, niée, étouffée… ça doit s’arrêter.Je veux qu’on parle de ce qu’on nous fait taire.Je veux qu’on reconnaisse que la douleur des femmes est un langage, pas un défaut.Et surtout, je veux rappeler que la naissance n’est pas censée être un moment de guerre. C’est intense, oui. Mais c’est aussi un moment de puissance, de reconnexion, de souveraineté. À condition qu’on arrête de déposséder les femmes de leur corps, de leur voix, de leur vécu.Alors si toi aussi tu t’es déjà dit “je suis trop sensible”, “je vais me taire”, “je ne veux pas déranger”… écoute cet épisode. Il est pour toi. Et partage-le. Pour que d’autres femmes, étudiantes, mères, soignantes, puissent se sentir moins seules. Et surtout, plus jamais coupables de leur douleur.Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email:
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