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Musiques du monde

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De Mozart à Marilyn Manson... C’est Le rendez-vous transmusical de RFI présenté par Laurence Aloir, avec des portraits, des reportages, des chroniques, les nouv...

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  • Les Doigts de l’Homme + Flox dans la #SessionLive
    Du nu reggae au manouche, en passant par le jazz, la #SessionLive reçoit 2 noms de la scène hexagonale. Nos 1ers invités sont les Doigts de l’Homme pour la sortie de Erratic, The Art of Roaming.Les Doigts de L'Homme fêtent leurs 20 ans. Pour cela, ils sortent un double album ambitieux qui illustre le trajet parcouru le long de ces nombreuses années avec une approche encore plus inédite et personnelle. De l'acoustique à l'électrique, 23 titres autour d'un jazz de création, «guitaristique», coloré et exigeant. Et pour respecter la tradition : à chaque nouvel album, un nouvel instrument invité !... C'est le batteur Pierre Rettien qui rejoint l'équipe pour illustrer ce passage à l’électrique. Erratic deuxième single tiré du double album Erratic, The Art Of Roaming qui est sorti le 20 septembre 2024. Accepter le désordre, ne pas suivre de ligne de conduite, laisser émerger librement ce qu'il en résulte, dans la vie comme dans la musique, accepter de se laisser malmener par l'imprévu, fuir l'ordre qui peu à peu s'établit. Ignorer l'influence du regard extérieur, celui qui finit par restreindre la véritable liberté de choisir. Laisser naître de ce qui semble être le chaos.Titres interprétés au grand studio- Dreaming of my Brothers Live RFI- Des Hommes Intègres, extrait du double album (cd Électrik)- Californian Christmas Live RFI.Line Up : Olivier Kikteff (guitare), Benoît Convert (guitare), Yannick Alcocer (guitare), Tanguy Blum (contrebasse) et Nazim Aliouche (percussions). Son : Mathias Taylor, Camille Roch.►  Album Erratic, The Art of Roaming (Lamastrock/ Inouïe Dist. 2024).YouTube - Bandcamp - Lamastrock.  Puis nous recevons Flox pour la sortie de Square.Flox est square. Carré, précis, direct. Il aime aller droit à l’essentiel, ne pas se perdre en considérations superflues. « Je n’ai pas le temps de faire de la merde », résume-t-il. Alors, son septième album s’intitule Square.Square correspond à un virage majeur dans la carrière du pionnier du nu reggae, extraordinaire artisan du studio qui joue de tous les instruments, s’enregistre, se mixe et se produit mais, pendant une douzaine d’années, montait sur scène avec des musiciens. Après avoir enregistré Square, il a commencé à tourner seul, équipé d’une machine qu’il a dessinée et construite avec des contrôleurs Midi pour lancer samples et boucles qu’il a enregistrés lui-même : « Il faut maîtriser tous les outils pour délivrer ce que l’on veut », répète-t-il depuis longtemps...Ce doux quinquagénaire franco-britannique au crâne lisse sourit, gentiment moqueur : « Il y a tellement d’outils si faciles qui permettent de sortir des albums alors que l’on est encore en phase d’apprentissage ou d’acquisition que beaucoup se brûlent les ailes. »Flox sait si bien combien son chemin a demandé de patience, de précision et de passion. Il y a quelques décennies, il sort diplômé en reliure de ses cinq ans à l’École Estienne. Il est en pleine période punk et ne se voit pas travailler pour les vieux clients bourgeois des relieurs. Alors il devient informaticien et son premier salaire sert à payer la première traite d’une table de mixage à 25 000 francs. Après tout, Florian Gratton n’a jamais manqué de détermination et sait prendre des décisions tranchées. Avant lui, sa mère moitié kabyle, moitié française, s’est évadée en Grande-Bretagne à l’adolescence, a rencontré un acteur moitié anglais, moitié irlandais et ne revient en France qu’après la victoire de Mitterrand à la présidentielle de 1981. Florian a onze ans et se met à la batterie, son premier instrument. Peu à peu, il saura jouer d’un peu tout. « Je suis plus curieux que vraiment multiinstrumentiste. Je n’apprends de chaque instrument que ce qui me suffit pour faire de la musique. C’est un apprentissage ciblé. Il me faut des notes bien appuyées et bien placées. »Qu’on ne s’attende pas à une trajectoire classique de reggaeman. Sa porte d’entrée pour la musique jamaïcaine est franchement britannique avec Police, avant le drum’n’bass et le choc de la dub poetry de Linton Kwesi Johnson. « À part ça, j’ai autant été nourri de Bob Marley que des Pink Floyd. » À vingt ans, commence le temps des groupes. À trente ans, il dirige une batucada de trente percussionnistes. Mais il s’est fixé comme un cap de faire son premier album avant trente-cinq ans. Square est son 7è album.Titres interprétés au grand studio- Square Live RFI- In The Shade, extrait de l’album- Loose Live RFI.Line Up : Florian Gratton alias Flox (machines, voix).Son : Mathias Taylor, Camille Roch.►  Album Square (Underdog Records 2024).Site - YouTube - Bandcamp.
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  • On cause avec Louise Knobil EP « Knobisous » + les Sœurs Civil « On nous a menti sur Haïti »
    Knobisous suisses de la contrebassiste et chanteuse lausannoise Louise Knobil + Charlène et Claudine Civil pour leur livre « On nous a menti sur Haïti ! ». Notre 1ère invitée est Louise Knobil pour la sortie du 2è EP KnobisousKNOBIL est un projet de chanson en français, post-bop et jazz pailleté créé par la contrebassiste, chanteuse et compositrice lausannoise Louise Knobil. Influencée par Esperanza Spalding, Charles Mingus ou encore Boris Vian, elle utilise sa contrebasse et sa voix pour vous partager son journal intime musical, entre polyamour, manque de sommeil et recette de pesto.Ce deuxième EP intitulé Knobisous s’inscrit dans une démarche artistique de journal intime musical.En d’autres termes, Louise raconte ses différentes aventures et anecdotes au travers de six compositions originales dont les sujets principaux sont : le polyamour, les ruptures, les lessives, le coming-out queer et le patriarcat systémique. Les textes sont portés par le KNOBIL trio : clarinette basse (Chloé Marsigny), batterie (Vincent Andreae) et contrebasse/chant (Louise Knobil). Il se dégage de cette instrumentation particulière une énergie brute teintée de poésie fine, révélant la personnalité de chaque musicien.ne Louise Knobil invite Louis Matute, guitariste genevois bien connu des scènes suisses et européennes, sur  l’une de ses compositions « Comète ». La contrebassiste a également dessiné la pochette de son disque.Titres joués : Lampadaires, Lessives,  LEA, Comète.►  EP Knobisous (Unit Rd/The Orchard 2024).Site - Facebook - YouTube. Puis nous recevons Charlène et Claudine Civil pour leur livre « On nous a menti sur Haïti »Charlène et Claudine Civil, fondatrices de PAP’PADAP Travels et passionnées par leur terre d’origine, embarquent le lecteur au cœur de la 1ère République noire au monde. Dans ce 1er volume, elles racontent Haïti, du précolombien (Arawaks, Taïnos) jusqu’à nos jours.« Haïti… Combien de fois a-t-on décrit ce pays comme pauvre, gangréné par les gangs et marqués par les rites vaudous. Ce portait sombre a nourri l’imaginaire collectif pendant des décennies, cristallisant une vision biaisée et incomplète de ce joyau des Caraïbes. mais tout cela n’est qu’un mensonge ! »« On nous a menti sur Haïti ! » est un ouvrage hybride entre histoire et album illustré, qui revisite avec humour et pédagogie les moments-clés de l’histoire d’Haïti. À travers ce projet, les autrices souhaitent sensibiliser un large public à l’héritage historique et culturel haïtien, mais aussi engager la diaspora et les passionnés d’histoire dans une réflexion sur la richesse et les défis de ce patrimoine.Charlène travaille dans l’humanitaire et Claudine, dans le tourisme écoresponsable.Playlist des sœurs Civil- Tabou Combo Lakay- Tropicana d’Haïti Nou Renmen Duvalier- Leyla McCalla Fort Dimanche- Daniel Larivière Sérénade des mélomanes- Jonathan Perry Feat. Belo Si’w blé (Ayiti souri)- Boukman Eksperyans Imamou Lele.►  Livre « On nous a menti sur Haïti », volume1 par Charlène et Claudine Civil (auto-édition).Le volume 2 sera consacré à l’art et à l’héritage musical.- Facebook PAP’PADAP Travels - Le site internet du livre.
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  • #SessionLive brésilienne avec Momo + Rio 77
    En amont de la saison France-Brésil 2025, la session live reçoit deux artistes de la diaspora brésilienne : Momo et Rio 77.  Notre 1er invité est Momo pour la sortie de son 7e album GiraLondres compte un nouveau talent brésilien : Momo ! Il fait partie de la récente génération d’artistes influencés par les classiques brésiliens, du tropicalisme des années 70 à Os Mutantes, en passant pas Milton Nascimenton. L’album a été enregistré dans l’est de Londres au Total Refreshment Center, avec des musiciens brésiliens et anglais, issus de la foisonnante scène jazz londonienne.Après une odyssée musicale qui l’a mené de Rio de Janeiro à l’Angola, au Michigan, à l’Espagne et à Lisbonne, Momo vit à Londres depuis trois ans.Son premier album A Estética do Rabisco, sorti en 2006, est désigné comme l’un des meilleurs albums de l’année par le Chicago Reader et lui ouvre la voie. Ses fans s’appellent Patti Smith, David Byrne…Gira signifie bouger, c’est un album pour danser, donc enregistré dans les conditions du direct au Total Refreshment Center, un centre créatif qui est à la fois un espace de concert, un atelier d’artiste et un studio depuis sa création en 2012.Titres interprétés au grand studioP​á​ra (Feat. Jessica Lauren) Live RFIRio, extrait de l’album Joao Live RFILine Up : Marcelo Frota (voix, guitare acoustique), Caetano Malta (basse)Traduction : Eva MassySon : Jérémie Besset, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Gira (Batov Rd 2024)Site internet - YouTube - FacebookPuis nous recevons Rio 77 #SessionLive pour la sortie de l’EP Cultura e CivilizaçãoRio 77 provient directement du Brésil et de la MPB, la Música Popular Brasileira. Un répertoire riche et immense dans lequel Rio 77, métissage de musiciens brésiliens, français et anglais, a puisé pour construire Cultura e Civilização.En ramenant en 2024 cette sélection 70s’, Rio 77 a laissé le curseur temporel à sa place, pour agir uniquement sur celui de l’esthétique. Funk et jazz sont au service de la chanteuse Paula Mirhan, de Thomas Renwick, guitariste de la scène jazz funk parisienne, du trompettiste Rubinho Antunes (Hermeto Pascoal, Marcos Valle, Milton Nascimiento, Gilberto Gil, Criollo), de Rui Barossi (Tom Zé). Le groupe Rio 77 est complété par deux soufflants parisiens, Matthieu Huteau et François Morin, le pianiste londonien Dave O'Brien et Mauro Martins, batteur brésilien qui accompagne régulièrement Toquinho et Tania Maria.Bref, c’est la classe décontractée d’un costume en lin par une chaude soirée carioca, toujours pieds nus pour danser sur le sable.Titres interprétés au grand studioTantas Mães Live RFIPara Lennon e McCartney (Milton Nascimento), extrait de l’albumDisse me Disse Live RFILine Up : Paula ​​​​​​​Mirhan (chant), ​​​​​​​Rui Barossi (basse électrique), ​​​​​​​Thomas ​​​​​​​Renwick (guitare électrique), ​​​​​​​Dave O'Brien (claviers), ​​​​​​​Mauro Martins (batterie), ​​​​​​​Rubinho ​​​​​​​Antunes (trompette), ​​​​​​​François Morin (trombone) et ​​​​​​​Matthieu Huteau (saxophone).Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset.► EP ​​​​​​​Cultura e Civilização (Cie Mamaya 2024)Site internet - YouTube Opéra Lyon 2024 - ​​​​​​​Facebook
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  • Loya #SessionLive + Sophian Fanen #playlist
    Des roucoulades électriques italiennes (et espagnoles) à la transe malgache, sans transition ! Sophian Fanen propose sa sélection mensuelles de cinq nouveautés. En janvier 2025, les nommés sont :Andrea Laszlo De Simone, Un momento migliore (Hamburger Records, 2024)Soleá Morente, No temas nada (feat. Kiki Morente), tiré de l'album Mar en calma (Discos Probeticos, 2024)Mauricio Flores, No Funcionó (Palm Street Music, 2024)Ornella Vanoni, Sant'allegria (feat. Mahmood), tiré de l'album Diverse (BMG, 2024)Empress of, Someone I Know, tiré de l'album Like Someone I Know : a Celebration of Margo Guryan (Sub Pop Records, 2024)Puis, nous recevons Loya dans la #Sessionlive pour la sortie de Blakaz AntandroyBlakaz Antandroy est un album innovant créé par Loya en collaboration avec la famille Remanindry, composée du père Remanindry et de ses enfants, Samba, Nindry, Isabelle et Adeline. Issus du peuple Antandroy, une communauté chamanique du sud de Madagascar, ces artistes utilisent leurs chants et instruments traditionnels pour invoquer les esprits « Kukulamp » et ainsi soigner les villageois, éloignés de toute médecine moderne. L’origine de ce projet unique remonte à une commande du Musée du quai Branly – Jacques Chirac, qui demandait à Loya de concevoir un concert pour accompagner une exposition dédiée à Madagascar, en s’inspirant des archives sonores du musée. C’est ainsi que Loya découvre la musique de Remanindry et en tombe sous le charme. En 2019, il se rend à Tuléar pour rencontrer ce musicien en personne, donnant lieu à une rencontre musicale d’une rare intensité. De cette alchimie est née l’idée de collaborer sur Blakaz Antandroy, un projet ambitieux qui marie la musique chamanique Antandroy à l’univers de la musique électronique.Remanindry, comme Loya, est né dans l’océan Indien. Tous les deux grandissent en fréquentant des cérémonies faisant appel aux esprits. Les sons, les odeurs et les couleurs intenses lors des cérémonies spirituelles imprègnent profondément tous leurs sens. Loya arrive en Europe et s’initie aux instruments électroniques qu’il va maîtriser plus tard. Remanindry commence son apprentissage de la musique Antandroy sous la direction éclairée de sa belle-mère, elle-même percussionniste et chanteuse dans les cérémonies. Ancien lutteur, il découvre sa voix puissante qui résonne dans sa carrure imposante. Il apprend le lokanga (violon malgache) et intègre tout le répertoire de sa famille. Il pratique les cérémonies dans tout le sud de Madagascar et décide d’habiter à Tuléar lorsque sa famille s’agrandit. Il fait la rencontre d’autres musiciens malgaches, notamment Régis Gizavo qui découvre tout son talent exceptionnel. Il a été aussi membre du groupe Ny Malegasy Orkestra qui a porté l’étendard de la chanson malgache à l’international. De son côté, Loya commence son apprentissage en devenant ingénieur informaticien. Il apprend à maîtriser les machines et en parallèle entame un parcours d’apprentissage dans les musiques classiques et le jazz. Autodidacte dans les musiques électroniques, il développe son propre processus pour retranscrire les musiques traditionnelles de l’océan Indien sur ses machines.Titres interprétés au grand studioKoulé Live RFIBe Sadia + Tokalava + Zilikala Ekarety, extraits de l’albumKukulamp Live RFILine Up : Sébatien Lejeune alias Loya (machines)Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor et Camille Roch► Album Blakaz Antandroy (LZ Records 2024)Site internet - YouTube - Facebook
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  • Soba + Ayom #SessionLive
    Du blues burkinabè de Soba à l’afro-latin tropical d’Ayom. (Rediffusion) Nos 1ers invités : le trio Soba pour la sortie du 1er album FimanFormé par le chanteur-guitariste Moussa Koita, l’harmoniciste Vincent Bucher et le batteur Émile Biayenda, Soba renoue les liens entre la chanson mandingue et le blues du Mississippi. Soit un afro-blues aussi rustique que lumineux, au moyen duquel le trio explore les recoins de l’âme humaine. Pour remonter aux racines du blues, il faut rejoindre le Mississippi depuis Chicago, naviguer vers le Sud jusqu’à la Nouvelle-Orléans via Memphis, puis embarquer pour les Caraïbes et finalement traverser l’Atlantique jusqu’aux rivages d’Afrique de l’Ouest depuis lesquels le rhizome se ramifie via les fleuves Niger et Congo. On peut lire Le pays où naquit le blues, d’Alan Lomax, ou regarder «Du Mali au Mississippi : Feel Like Going Home», de Martin Scorsese. On peut se plonger dans les enregistrements historiques, du pionnier américain W. C. Handy jusqu’au maître malien Ali Farka Touré. Pour tout comprendre des voyages qui forment l’éternelle jeunesse du blues, on peut enfin écouter un album lumineux grâce auquel tout s’éclaire : Fiman, du trio franco-burkinabè Soba. Soba désigne «la grande maison» en dioula, le parler mandingue notamment pratiqué au Burkina Faso. Foyer des retrouvailles amicales et des complicités musicales, Soba est le toit sous lequel se rencontrent Moussa Koita, Vincent Bucher et Émile Biayenda. La formation s’est échafaudée au fil des six dernières années, depuis que ses membres ont fait connaissance dans les projets des autres, jusqu’à vouloir ériger leur groupe sur les fondations du blues qu’ils ont en commun.Entre Moussa Koita et Vincent Bucher, la collaboration s’est ainsi nouée dans le groupe d’Abou Diarra, le maître malien du kamele n’goni qui creuse la source du blues mandingue. L’intuition s’est vite confirmée qu’ils étaient faits pour jouer ensemble. Guitariste et chanteur burkinabè, né dans une famille de griots de Bobo-Dioulasso, Moussa Koita a écumé l’underground parisien où sa réputation est élogieuse dans les domaines des musiques traditionnelles ouest-africaines, du reggae et de la soul, en plus de travailler avec le groupe Rivière noire et la chanteuse Kady Diarra. De vingt-deux ans son aîné, l’harmoniciste Vincent Bucher s’est d’abord passionné pour le blues originel. Immergé dans la « sono mondiale » parisienne du début des années 1980, puis complice de CharlElie Couture, Bill Deraime, Patrick Verbecke et du Heritage Blues Orchestra nommé aux Grammy Awards en 2013, il a noué des compagnonnages fructueux avec le polyinstrumentiste franco-malgache Tao Ravao et l’éminent guitariste malien Boubacar Traoré. À l’époque où les deux musiciens épaulent Abou Diarra, Moussa Koita développe déjà, avec une créativité prolixe, ses propres projets de chanson mandingue contemporaine sur lesquels Vincent Bucher pose parfois des parties d’harmonica. L’idée germe bientôt de jeter un pont avec le blues mississippien, dans son essence la plus rustique. Le duo vérifie rapidement que la connexion fonctionne. Pour bien faire, il ne manque plus qu’un batteur-percussionniste qui indiquerait la rythmique inhérente au genre. Musicien parmi les plus prisés de la diaspora subsaharienne, explorateur des hybridations entre le jazz et les rituels ancestraux, au point de s’immerger pendant six mois avec les pygmées Mbenga, Émile Biayenda est tout indiqué. Après avoir côtoyé Vincent Bucher avec Tao Ravao et les Tambours de Brazza, il a fait la connaissance de Moussa Koita dans le groupe de Sam Mangwana, légende de la rumba congolaise. Moussa, Vincent, Émile : les astres sont alignés. Le trio est né.Titres interprétés au grand studio- Fiman Live RFI- Horonke, extrait de l’album- Tounga Live RFILine Up : Moussa Koita (chant, guitare), Vincent Bucher (harmonica) et Emile Biayenda (batterie, cajon).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch► Album Fiman (MDC/Pias Integral 2024)YouTube - facebook - instagramPuis nous recevons le groupe Ayom pour la sortie de l’album SaLiVa.Ayom est un groupe de 6 voyageurs : Jabu, une Brésilienne ; Alberto, un Italien résidant en Espagne ; Timoteo, d’origine grecque et italienne ; Francesco, également Italien, Ricardo et Walter, tous deux Angolais. Ils se sont réunis autour d’une passion commune pour la musique de la diaspora africaine et lusophone en particulier (Brésil, Angola, Cap-Vert), et trouvé à Lisbonne, une sorte de patrie.Après avoir joué avec le Black Atlantic Tour dans le monde entier, Ayom sort l’album Sa.Li.Va, un acronyme représentant 3 impulsions : « SA-grado » (sacralité), « LI-berdade » (liberté et amour) et « VA-lentia » (courage).L’album est une trilogie, avec 3 titres reliés au Sacré, 3 autres qui célèbrent la liberté, l’amour et la vie, et les 3 dernières qui abordent les thèmes de lutte contre les injustices, le racisme, la machisme et la colonisation. Sur cet album, on chante en italien, en portugais ou en yoruba.Titres interprétés au grand studio- Filhos da Seca Live RFI- Vestido de Fogo, extrait de l’album- Eu Me Quero Mais Live RFILine Up : Jabu Morales (chant, percussions), Timoteo Grignani (percussions), Alberto Becucci (accordéon) et Ricardo Quinteira (guitare électrique)Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch► Album Sa Li Va (Ayom music, l’Autre Dist. 2024)Site - facebook - YouTubeÀ lire dans The GuardianRéalisation : Donatien Cahu
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Acerca de Musiques du monde

De Mozart à Marilyn Manson... C’est Le rendez-vous transmusical de RFI présenté par Laurence Aloir, avec des portraits, des reportages, des chroniques, les nouvelles sessions live du studiOne à Issy-les-Moulineaux et la tournée des festivals. Technique/Réalisation : Donatien Cahu. *** Diffusions les samedis et dimanches à 20h10 TU vers toutes cibles. Rediffusions les dimanches et lundis à 01h10 TU vers toutes cibles. Musiques du Monde, ça s’écoute et ça se regarde !
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