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  • Odile Renaud-Basso : "On va avoir besoin de financements" pour Tchernobyl
    Cette semaine, nous recevons Odile Renaud-Basso, présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). L’institution bancaire a investi plus de 16 milliards en 2024, une année record. "La moitié de nos investissements ont un effet positif sur l'environnement, le climat", se réjouit Odile Renaud-Basso, "et 45 % de nos investissements ont aussi une composante pour faciliter l'intégration des femmes dans l'entrepreneuriat, le soutien des femmes entrepreneurs ou leur participation à la vie professionnelle". Cette institution bancaire inaugurée en 1991 avait vocation à contribuer au rattrapage économique des pays de l’ex-bloc soviétique. Sa présidente estime que cet objectif a été accompli grâce à l’action de la BERD mais aussi de l’Union européenne. "On a contribué à une transition très importante de ces pays", rappelle-t-elle, citant l’exemple de la "transformation remarquable" de la Pologne, où la BERD a investi 1,3 milliard en 2024 et plus de 16 milliards depuis 1991. Si d’autres pays n'ont pas connu la même réussite économique, comme la Bulgarie qui reste parmi les plus pauvres de l’UE, elle explique que ce retard "dépend aussi beaucoup du fonctionnement des institutions de l'État de départ". C’est pourquoi il faut "non simplement des financements et financer des projets, mais aussi apporter des soutiens en matière de politique publique pour définir comment on peut améliorer le cadre juridique, par exemple privatiser des entreprises, faciliter le développement de startups innovantes". 7 milliards pour reconstruire l’Ukraine La BERD est le principal investisseur institutionnel en Ukraine avec plus de 7 milliards prêtés depuis l’invasion du pays. "La France nous a apporté des garanties importantes pour nos activités en Ukraine qui permettent de réduire le risque pour la banque en tant que telle", explique-t-elle, "mais ça fait aussi partie d'un des mandats d'une banque publique de développement de soutenir des pays et le secteur privé dans des situations particulièrement difficiles". Ces investissements ""visent vraiment à financer l'économie réelle" et notamment le secteur de l’énergie où 2,5 milliards ont été investis. Ils contribuent également à l’effort de reconstruction des infrastructures détruites par les bombardements russes et au transport ferroviaire "parce que la logistique et le fonctionnement des chemins de fer est extrêmement important dans un pays en guerre". En février 2025, une frappe russe a endommagé la structure enveloppant le réacteur accidenté de Tchernobyl, où se trouvent des débris radioactifs. Sa construction avait coûté plus d’un milliard et demi d’euros et avait été financée par la BERD et la communauté internationale. Si l’attaque n’a pas causé d’augmentation du niveau de radiation sur le site, les experts s’inquiètent des infiltrations d’eau dans la structure et du risque de corrosion. Les réparations du site sont estimées à plusieurs dizaines, voire centaines de millions d’euros. "L'attaque du drone pose des questions de sécurité à long terme", alerte Odile Renaud-Basso, "avec des risques d'infiltration d'eau qui peuvent porter atteinte à la sécurisation de l'infrastructure". La BERD est "très reconnaissante" à la France d’avoir apporté en mai une première aide de 10 millions d’euros pour "pouvoir commencer à prendre des mesures immédiates de court terme". Odile Renaud-Basso prévient cependant que "ça va être un projet de longue haleine et on va avoir besoin de financements additionnels (…) Ça reste un sujet de préoccupation pour nous, de même que, d'une façon générale, la sécurité des infrastructures nucléaires en Ukraine, pour laquelle on a apporté des financements importants dans le passé", souligne-t-elle. Une banque présente en Cisjordanie Depuis la création de la BERD, la banque a élargi ses activités à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Ainsi, elle finance des projets en Cisjordanie pour soutenir le secteur privé et l'activité des opérateurs économiques. La BERD aide également la Banque de Palestine "qui joue un rôle en matière d'accès aux services financiers, de financement du tissu économique des PME, mais aussi des ménages très importants pour que les gens puissent continuer à travailler, à se financer, à exporter, etc". Odile Renaud-Basso cite son travail avec des institutions de microcrédit et les entreprises du domaine pharmaceutique en Cisjordanie. Elle estime que "ça fait partie de notre mission" de prendre des risques. "Évidemment, on mesure toujours le risque", ajoute-t-elle, mais "on bénéficie parfois de garanties", notamment de l'Union européenne ou des actionnaires bilatéraux de la BERD, pour continuer à travailler "dans des situations particulièrement difficiles". L’avenir est en Afrique… En Afrique subsaharienne, où la BERD lance ses activités cette année, Odile Renaud-Basso insiste sur l’importance du secteur privé dans les stratégies de développement. Si le renforcement du secteur privé faisait partie du mandat historique de la BERD, elle constate que le succès de cette stratégie fait des émules et qu’ "on voit, aujourd'hui de plus en plus de banques multilatérales d'ailleurs se tourner vers ce modèle et mesurer l'importance du secteur privé". Selon elle, "compte tenu des enjeux démographiques, compte tenu du besoin de croissance économique et du besoin de transition économique, le rôle du secteur privé va être absolument essentiel".   Émission préparée par Isabelle Romero, Perrine Desplats, Agnès Le Cossec et Luke Brown
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  • Britanniques et Européens se rapprochent : le Brexit, c’est de l’histoire ancienne…
    Ça se réchauffe des deux côtés de la Manche. Le Brexit semble loin et les deux rives britannique et européenne se rapprochent sur la géopolitique et l'économie. La visite d’État du président français Emmanuel Macron du 8 au 10 juillet au Royaume-Uni témoigne de cet empressement. De son côté, l’Union européenne a conclu en mai dernier un accord important avec le gouvernement du travailliste Keir Starmer. Cette nouvelle relation revêt un enjeu sécuritaire majeur depuis le désengagement de Donald Trump en Ukraine. Britanniques et Européens ont pris la tête de la coalition des volontaires, en soutien de l’Ukraine. Ils veulent toujours croire aux vertus du multilatéralisme mais aussi au libre commerce mondial… Émission préparée par Isabelle Romero, Perrine Desplats, Agnès Le Cossec et Luke Brown
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  • Gunther Krichbaum : "Est-il nécessaire de continuer à dépenser autant pour la PAC ?"
    Alors que le Moyen-Orient s’embrase, les Européens semblent faire figure de spectateurs et ne réussissent pas à faire entendre leur voix en faveur d’une résolution diplomatique du conflit. Gunther Krichbaum, ministre allemand délégué aux Affaires européennes, rappelle cependant les efforts de l’Europe pour "créer plus de stabilité" car "c'est toute la région où nous avons, comme Européens, une responsabilité". Gunther Krichbaum "pense que personne ne peut vivre en paix" si le régime iranien se dote de l’arme nucléaire. Il rappelle les liens historiques d’amitié entre Allemagne et Israël. Le ministre d'État pour l'Europe allemand fait part de son "empathie" envers la population de Gaza, mais "peut comprendre la position d’Israël", un pays entouré de voisins qui lui sont hostiles et qui veulent le voir "disparaître de la carte". Après les frappes israéliennes et américaines sur l’Iran, les dirigeants européens ont affiché leurs divergences. Alors que le chancelier allemand Friedrich Merz a salué ces bombardements, Emmanuel Macron a déclaré que Washington avait agi hors du cadre de la légalité. Gunther Krichbaum estime cependant que l’objectif de la France et l’Allemagne reste le même. "Nous avons une volonté ensemble, la France et l'Allemagne, de créer la paix maintenant", par la voie de la diplomatie. "C'est indispensable de commencer maintenant avec des négociations, parce que la guerre, ce n'est pas le futur" affirme-t-il. "Sans sécurité, je ne peux rien réaliser en Europe" Les alliés de l’Otan viennent de s’engager à investir 5 % de leur PIB dans leur défense. "Il est nécessaire d'investir plus dans notre propre sécurité, parce que cette sécurité est menacée par la Russie", réagit Gunther Krichbaum, et "il est nécessaire de soutenir l’Ukraine". Or, il considère que les investissements actuels ne permettent pas d’assurer ce soutien. Cette augmentation des dépenses de défense arrive dans un contexte économique difficile pour de nombreux pays européens, dont la France et l’Allemagne. Le ministre insiste cependant sur leur importance "parce que sans sécurité, je ne peux rien réaliser en Europe", ni croissance économique, ni "garantir la liberté des gens". Les Européens sont également obligés de pallier le désengagement américain en Ukraine. "Nous voulons que les États-Unis restent dans le bateau" mais "c'est aussi la vérité qu'ils veulent se concentrer plus sur la région de la Chine", constate-t-il. Alors que la Commission européenne a commencé à introduire une ébauche de préférence européenne pour les dépenses de défense, Berlin reste très dépendante des achats d’armements américains. Gunther Krichbaum aimerait que son pays puisse à terme acheter plus d’armes européennes mais, actuellement, "ce n’est pas possible et c’est la réalité". Il rappelle qu’Emmanuel Macron est un partisan de longue date d’une "autonomie stratégique" européenne et  partage d'ailleurs cette vision. "Il est nécessaire d'augmenter l'indépendance de l'Europe concernant l'armement, concernant aussi l'infrastructure", insiste-t-il. Il faut s’attacher à "devenir plus efficace en Europe". Division autour du Mercosur En effet, les Européens ne peuvent plus compter sur le soutien américain car Donald Trump "change très vite d’opinion" et "c'est quelquefois difficile de créer une politique où on peut vraiment calculer ce qu'il veut faire" d’un jour à l’autre. L’UE ainsi que l’Angleterre, qui doit être étroitement associée aux discussions sur la sécurité du continent, doivent assumer le soutien à l’Ukraine. Gunther Krichbaum appelle à apporter à Kiev toute l’aide nécessaire afin que l’Ukraine puisse arriver en position de force lors des négociations de paix. "Autrement, la Russie va dicter les conditions et il est nécessaire d'éviter ça", met-il en garde. Le gouvernement de Friedrich Merz refuse toute augmentation du budget européen pour la période 2028-2034, tandis que la France, l'Espagne, le Portugal et le Parlement européen plaident pour un budget plus ambitieux. Pour Gunther Krichbaum, la question des priorités se pose. "Est ce que c'est nécessaire de dépenser à l'avenir la même somme pour l'agriculture ?", s’interroge-t-il. La part de la PAC dans le budget européen a considérablement baissé au cours des dernières décennies mais s’établissait encore à près d’un quart du budget de l’UE en 2023. Selon le ministre allemand, il faudrait revoir les postes de dépense car "il est nécessaire d'investir plus dans la jeune génération parce que c'est leur avenir". "Autrement, l'Europe va perdre la crédibilité", alerte-t-il. Le Mercosur est un autre dossier qui divise le couple franco-allemand. Berlin y est très favorable, tandis que Paris cherche à bloquer en l’état l’accord de libre-échange qui mettrait en danger l’agriculture européenne. Pour le ministre, cet accord, qui a été négocié pendant 25 ans, est "nécessaire" car l’Europe est contrainte de diversifier ses relations commerciales, dans un contexte de guerre commerciale avec les États-Unis. Gunther Krichbaum revient également sur la politique intérieure de l’Allemagne où l'Office de protection de la Constitution a classé la deuxième force politique du pays, l’AfD, comme mouvement "extrémiste de droite confirmé", déclenchant un débat sur une possible interdiction de ce parti. Le ministre déclare son opposition à cette idée. "Jeter l'AFD hors du Parlement avec les moyens de notre Cour constitutionnelle, ce n'est pas la solution", affirme-t-il. Selon lui, "il faut lutter avec des moyens politiques" contre l’extrême-droite et non juridiques "et prendre au sérieux les problèmes des gens".   Emission préparée par Isabelle Romero, Perrine Desplats, Agnès Le Cossec et Luke Brown
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  • L'UE veut durcir sa politique migratoire : expulser à tout prix ?
    Le Parlement européen reparle d’immigration, toujours de façon polémique et virulente, avec d'ailleurs deux grandes initiatives qui font couler beaucoup d’encre. D’abord la lettre de neuf pays européens appelant à réviser la Convention de sauvegarde des droits de l'Homme de 1950, entre autres les dispositions sur le droit d'asile. La charge est menée par l’Italie de la Première ministre Giorgia Meloni mais aussi, et c’est plus étonnant, par le Danemark social-démocrate de Mette Frederiksen, ainsi que l’Autriche, les pays baltes et la Pologne. Un deuxième chapitre, ouvert par la Commission européenne celui-ci, concerne la publication d’une liste des pays dits “sûrs” où renvoyer les déboutés du droit d’asile. Elle comprend les six pays candidats des Balkans occidentaux et des pays inattendus comme le Bangladesh ou la Colombie. Surtout, l'exécutif européen souhaite rayer d’un trait de plume la notion de lien du migrant expulsé avec le pays de renvoi, qui faisait jusqu’ici office de garde-fou. Repousser les migrants à tout prix hors de l’UE : est-ce devenu la nouvelle priorité européenne ? Émission préparée par Perrine Desplats, Isabelle Romero et Luke Brown
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  • Philippe Étienne : "C'est l'Iran et les États-Unis qui ont échoué, pas les Européens"
    Alors que l’escalade militaire se poursuit entre Israël et l'Iran, nous recevons l’ambassadeur de France Philippe Étienne qui a été en poste à Washington, Moscou, Berlin et auprès de l'UE. Israël a frappé l'Iran afin d’éradiquer le programme nucléaire du pays qui représente une menace pour sa survie, selon le gouvernement israélien. De nombreux hauts gradés iraniens ont été également tués dans ces premières attaques. Depuis, les bombardements israéliens se poursuivent, tout comme les tirs de réplique de l’Iran. Philippe Étienne souligne la dangerosité de l’Iran qui représente une "menace pour l'environnement régional, notamment pour Israël" et "même en balistique, une menace pour l'Europe". Il rappelle que si "les Européens ont toujours été très fermes, notamment la France" face à l’Iran, ils sont également "à l'origine du traitement diplomatique" du nucléaire iranien sous l’impulsion du groupe E3 (Allemagne, France et Royaume-Uni) dès le début des années 2000. L’ambassadeur estime que les Européens ne sont pas à blâmer après l’échec de la voie diplomatique. "Ce n'est pas nous qui avons échoué, c'est l'Iran et aussi les États-Unis qui sont sortis de l’accord", affirme-t-il. Lors du premier mandat de Donald Trump, les États-Unis s’étaient retirés de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, concrétisant ainsi une promesse de campagne du président américain. "Un kaléidoscope de positions" sur la question de Palestine Israël poursuit également ses frappes sur Gaza, qui auraient fait des dizaines de victimes cette semaine, selon la Défense civile, notamment lors de distributions d’aide alimentaire. Philippe Étienne "croi(t) que l'Union européenne, face à ce qui se passe à Gaza, doit regarder en quoi elle peut participer à un effort pour que l'aide humanitaire reprenne". Il reconnait toutefois qu’"il n'y a pas forcément d'unité sur cette question des relations avec Israël". "La question palestinienne au sein de l'Union européenne, c'est un des sujets où nous avons, au sein de l'Union européenne, le plus de mal en raison des sensibilités historiques, géopolitiques, ça se comprend", remarque-t-il, avec des pays membres qui adoptent une position de fort soutien à Israël comme l’Allemagne et d’autres qui ont déjà reconnu l’État de Palestine, comme l’Irlande et l’Espagne. Philippe Étienne constate que "nous avons un kaléidoscope de positions sur ce sujet et il faut vraiment travailler à trouver une ligne commune et surtout une action commune". Moscou qui n’avait déjà pas réussi à éviter l’effondrement du régime de Bachar al-Assad en Syrie, échoue une nouvelle fois à soutenir un de ses alliés, l’Iran, dans le conflit qui l’oppose à Israël. "C’est un affaiblissement incontestablement de la Russie dans cette grande région stratégique", estime Philippe Étienne, qui y voit un recentrage des priorités de Vladimir Poutine. Un désengagement américain en Ukraine ? "L'essentiel aujourd'hui et toutes ses forces sont concentrées sur cet essentiel, c'est l'Ukraine", estime-t-il. Le président russe profite du fait que l’attention des Occidentaux se tourne vers le Moyen-Orient "donc, il faut convaincre cette administration américaine de maintenir malgré tout, sur certains plans, une attitude qui nous aide, nous les Européens, à soutenir l'Ukraine, qu'il s'agisse de soutien financier, mais surtout de soutien militaire, de soutien en équipement militaire, de force de réassurance comme la coalition des volontaires européens y travaille". Les Européens augmentent leur soutien à l’Ukraine pour pallier le désengagement de Washington et "peuvent dans une certaine mesure, se substituer aux Américains", selon Philippe Étienne. Cependant, en termes de capacité de production d’armes, "nous sommes dans une phase de transition qui va d'ailleurs, dans un terme plus ou moins rapproché, permettre à l'Europe, dans les cas comme celui de l'Ukraine aujourd'hui, d'être plus autonome mais ça, ça ne va pas se passer du jour au lendemain". Construction d'une "fusée de la défense européenne" La Commission européenne vient de présenter son cinquième paquet Omnibus de simplification et consacre celui-ci spécifiquement à la défense européenne. Il permettrait de mobiliser près de 650 milliards d’euros, en autorisant les pays membres à augmenter leurs dépenses de défense sans déclencher de procédure de déficit excessif. La Commission va également mettre 150 milliards à disposition des États membres sous forme de prêts pour investir dans leur défense, avec des conditions limitant l’achat d’armements extérieurs à l'UE, à ses partenaires européens (pays de l'EEE-AELE) et à l'Ukraine. Philippe Étienne se déclare en faveur de cette règle car "il faut une préférence européenne, parce que sinon l'industrie européenne ne va pas réussir à se développer quand les Européens sont capables de produire à coût raisonnable des matériels". "C'est cela qu'il faut que les armées européennes achètent", ajoute-t-il. La guerre en Ukraine et le soutien militaire des Européens à Kiev "est le premier étage de cette fusée de la défense européenne qu'on construit" mais "il y a des capacités militaires qui manquent aux armées européennes et qui sont produites par les Américains". La guerre commerciale entre l’UE et les États-Unis est l’autre dossier qui inquiète Bruxelles. Donald Trump avait reporté au 9 juillet l’entrée en vigueur de droits de douane massifs sur les produits européens. Alors que cette date butoir approche, les négociations se poursuivent. Pour l’ambassadeur, "si les États-Unis ne veulent pas négocier sur des bases raisonnables où chacun s'y retrouve, à ce moment-là, l'Union européenne, comme elle l'a annoncé, sera effectivement obligée de prendre des contre-mesures". "Comme cet accord est compliqué, il faut peut-être se donner du temps, mais après, c'est une responsabilité de ceux qui ont commencé ce conflit commercial, c'est-à-dire Washington", pointe-t-il. Emission préparée par Isabelle Romero, Agnès Le Cossec, Luke Brown et Perrine Desplats
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Rendez-vous à Bruxelles pour un entretien avec une personnalité européenne de premier plan, suivi d'un débat entre eurodéputés. Le samedi à 11 h 10 (heure de Paris), puis 15 h 40.
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