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  • Intelligence artificielle et défense : révolution ou évolution stratégique ?
    L’intelligence artificielle pourrait devenir la force nucléaire du XXIè siècle, émergeant comme la rupture technologique qui va transformer la guerre de demain. Son intégration progressive au cœur des nouvelles technologies militaires est déjà en train de modifier la nature du combat moderne. Sur les terrains actuels – que ce soit dans le conflit russo-ukrainien ou dans la confrontation israélo-palestinienne- l’utilisation massive de drones et de capteurs génèrent un tel flot de données qu’il ne peut plus être géré par l’humain seul. L’intelligence artificielle devient dès lors indispensable pour analyser les données et répondre aux besoins tactiques en temps réel. Les algorithmes de l’IA jouent un rôle éminent dans les systèmes d’armement et au-delà dans les processus de décision, particulièrement dans un contexte où les acteurs privés prennent une part croissante dans le développement technologique. États et industries de défense sont-ils préparés pour la rupture technologique qui les attend ? Quels risques pour notre autonomie stratégique ?  Émission enregistrée à Toulon dans le cadre des Rencontres Stratégiques de la Méditerranée. FMES/FRS.   Invités L’Amiral Pascal Ausseur, directeur général de la Fondation Méditerranéenne d’Études Stratégiques Frédéric Coste, maître de recherches à la Fondation pour la Recherche Stratégique Jean-Christophe Charles, ancien officier dans la Marine nationale française. A travaillé 15 années dans l’industrie de défense innovante. Chercheur associé à la FMES.  
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  • La France et le monde : résistances et recompositions géostratégiques
    La France est secouée de toutes parts, en interne comme à l’international. La crise politique de cet automne fait entrer le pays dans une nouvelle période d’instabilité alors que l’influence de la France à l’extérieur est en plein questionnement, que la guerre se poursuit en Europe, que les foyers de crise se multiplient dans le monde et que la politique étrangère française semble déboussolée, voire à contretemps. La France a, ces dernières années, enregistré d’importants revers diplomatiques en Afrique, ainsi qu’une perte d’influence majeure dans le monde arabe, en Asie et en Amérique latine. Cherchant à incarner une troisième voie en Indo-Pacifique, le poids politique, diplomatique et militaire de la France dans cette région lui assigne davantage un rôle d’observateur que d’acteur de premier plan face à la Chine et aux États-Unis. Longtemps portée par ses atouts maritimes, militaires, économiques et diplomatiques, la puissance internationale de la France est aujourd’hui contestée. Ses territoires d’outre-mer – dans les Caraïbes, le Pacifique, l’océan Indien et l’Atlantique Sud – qui fondent une large part de son rayonnement mondial, sont désormais au cœur des critiques. Accusée de néocolonialisme, en particulier en Afrique et dans ses anciennes colonies, également au sein même de ses départements ultramarins, la France fait face à des stratégies de déstabilisation portées par divers acteurs internationaux. Regard sur les nouvelles formes de remise en cause de l’influence de la France et sur les leviers permettant de les repenser, dans un contexte géopolitique en profonde mutation.  Émission enregistrée à Toulon dans le cadre des Rencontres Stratégiques de la Méditerranée. FMES/FRS.   Invités : Niagalé Bagayoko, présidente de l'African Security Sector Network et responsable de formation Afrique à la Fondation Méditerranéenne d’Études Stratégiques Yannick Chenevard, député du Var, Rapporteur du budget de la Marine et de l'exécution de la Loi de Programmation militaire Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques, spécialiste du Moyen-Orient. 
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  • Dans quel monde vivons-nous?
    2025 marque le 80è anniversaire des Nations unies. L’Assemblée Générale annuelle de l’Organisation qui s’est tenue en septembre avait pour thème «Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains». Selon le Comité international de la Croix-Rouge, 120 conflits armés font actuellement rage dans le monde et l’ONU parait impuissante à rétablir la paix et la sécurité internationale. Les critiques ne manquent pas : une organisation politiquement bloquée, manquant de représentativité et dotée d’une faible efficacité. Une charge qui n’est pas nouvelle, mais à laquelle s’ajoute le désengagement croissant des États-Unis qui contribue à mettre à mal le multilatéralisme. Entre conflits et coopérations, nous peinons à dégager la cohérence de notre monde imprévisible. Alors que la densité des relations internationales devrait favoriser les opportunités de rapprochement, le constat est plutôt aux distinctions et aux clivages, dans un monde qui aurait plus que jamais besoin de davantage de prudence et de solidarité et d’une prise de conscience du partage des responsabilités. Invité : Guillaume Devin, professeur émérite des Universités à Sciences Po, membre associé du CERI et membre du groupe de recherche sur l’action multilatérale. «Notre système international. Une approche politique des relations internationales», éditions Le Cavalier Bleu. 
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  • Le sable: une ressource banale devenue stratégique
    Il joue un rôle déterminant pour le développement des technologies de pointe. Il joue un rôle déterminant dans notre quotidien. Il est partout. Il constitue les plages, les déserts, les fonds marins, mais surtout… il est au cœur de notre économie moderne. Le sable est la ressource naturelle la plus consommée au monde après l’eau : chaque année, des dizaines de milliards de tonnes sont extraites pour fabriquer du béton, du verre, des routes, des puces électroniques. Sans sable, pas de villes, pas d’infrastructures, pas d’Internet. Mais cette ressource, qu’on croit infinie, ne l’est pas. La demande explose, tirée par l’urbanisation et la croissance démographique, au point de créer des tensions économiques, environnementales et même géopolitiques. Certains parlent déjà de «guerres du sable», où mafias, États et multinationales s’affrontent. Le sable comme enjeu stratégique mondial, aussi vital que le pétrole ou l’eau. Enjeu sous-jacent des tensions géopolitiques et producteur de pressions environnementales, il fait l’objet d’un gigantesque engouement et de démesure. Les tours de verre de New York à Dubaï poussent aussi vite que disparaissent les plages. Regard sur le paysage de l’économie mondiale du sable, au demeurant l’un des plus opaques.   Invité Julien Bueb, économiste de l'Environnement. Directeur Transition écologique à la Communauté d’agglomération du Grand Saint-Dizier. Professeur associé à l'École Normale Supérieure. «Géopolitique du sable», éditions Le Cavalier Bleu.
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  • L’intelligence artificielle au cœur de la guerre : une vertigineuse course aux armements
    L’intelligence artificielle s’impose aujourd’hui comme une rupture technologique majeure. Des voitures autonomes aux assistants numériques, elle transforme nos sociétés. Mais elle révolutionne aussi la guerre. Car l’usage de l’IA aux fins de défense progresse à une cadence qui s’accélère, de l’analyse de données en masse à l’IA «embarquée» dans les systèmes d’armes, de la détection et l’identification de cibles à la gestion des ressources humaines en passant par les drones ou la cyberdéfense. Sur les champs de bataille, les conflits en Ukraine et à Gaza témoignent d’une intensification des usages. Intégrée dans les arsenaux, l’IA bouleverse la manière de concevoir, de planifier et de conduire les opérations militaires. Elle est au cœur d’une nouvelle course aux armements, qu’on qualifie parfois d’«hyperguerre», où la vitesse, l’autonomie et la dimension cognitive prennent une place centrale. Dans ce domaine, le civil et le militaire connaissent un rapprochement sans précédent, particulièrement aux USA. Les acteurs les plus puissants de l’IA sont des entreprises privées civiles et les développements de ces dernières années rebattent les cartes de l’industrie de défense. Exemple parmi d’autres, Google qui s’était engagé en 2018 à ce que ses technologies d’IA ne soient pas utilisées à des fins militaires ou de surveillance a supprimé, début 2025, cette promesse de sa charte publique. Quels enjeux stratégiques, politiques et éthiques ? Quels acteurs dominent ce champ ? Quelles régulations internationales sont possibles ? Et jusqu’où cette révolution peut-elle aller ?  Invités : Laure de Roucy-Rochegonde, chercheuse à l’IFRI où elle dirige le Centre Géopolitique des Technologies, et chercheuse associée au CERI de Sciences Po. «La guerre à l’ère de l’Intelligence Artificielle», aux Presses Universitaires de France Jean-Michel Valantin, spécialiste en études stratégiques et chercheur en géopolitique. «Hyperguerre comme l’IA révolutionne la guerre», éditions Nouveau Monde.
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Acerca de Géopolitique

Géopolitique parcourt les grandes régions du monde auxquelles sont associés des enjeux majeurs. Marie-France Chatin invite au débat chercheurs et experts, afin que soient expliqués et mis en lumière les différents mécanismes qui régissent les rapports entre les sociétés et leur environnement. Les invités de Géopolitique confrontent leurs regards sur un sujet d’actualité internationale. Une émission présentée par Marie-France Chatin. Réalisation et technique : Mathias Golshani. Avec la collaboration de Cécile Lavolot. *** Diffusions le samedi et le dimanche à 17h10 TU vers toutes cibles.
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