RFI - Européen de la semaine

L’Allemande Ursula von der Leyen, première femme à diriger la Commission européenne, a dévoilé mardi les portefeuilles des 26 membres de son équipe. Un exercice délicat. Portrait.

Il est l’un des artisans du Brexit. Le cerveau méconnu d’une campagne qui a défié les pronostics en 2016. Dominic Cummings que l'on compare souvent à Steve Bannon, l’ex-conseiller de Donald Trump est aujourd'hui le conseiller spécial de Boris Johnson. Il est l’instigateur des récentes décisions du Premier ministre qui ont provoqué un tolé au Parlement britannique. Tantôt décrit par ses pairs comme un « génie excentrique » ou un « psychopathe carriériste », sa personnalité intrigue autant qu'elle divise outre-Manche. Portait signé Eliott Brachet.

Depuis ses années en tant que journaliste à Bruxelles, jusqu’à son poste de ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Theresa May, en passant par son mandat de maire de Londres, Boris Johnson a cultivé une image fantasque et décalée. À tel point que beaucoup d’observateurs prédisaient que le costume de Premier ministre serait trop grand pour lui. Sa décision de suspendre le Parlement britannique jusqu’au 14 octobre, soit deux semaines avant le Brexit, a autant indigné que surpris. Comme si le fantasque était devenu stratège.

Aujourd’hui Georges Soros, « porte-drapeau de la démocratie libérale et d'une société ouverte » selon le « Financial Times » qui l’a désigné personnalité de l’année 2018. Rescapé du nazisme, ayant fui l’occupation soviétique en Hongrie, le milliardaire philanthrope de 88 ans est aussi devenu l’ennemi public numéro 1 des nationalistes partout dans le monde qui l'accusent notamment de soutenir l'immigration illégale « via » sa fondation. Son portrait, avec Anissa El Jabri

Son nom revient régulièrement dans l’actualité sur fond d’ingérences russes à l’étranger ou de guerre en Syrie : Evguéni Prigojine est surnommé « le cuisinier de Poutine ». Mais l’homme d’affaires, originaire de Saint-Pétersbourg, est bien plus qu’un simple restaurateur. Il figure sur la liste des sanctions des Etats-Unis depuis 2016 et a été inculpé par le procureur Mueller dans l’enquête sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle américaine. Son nom est associé à « l’usine à trolls », une société qui mène des campagnes de propagande sur Internet et au groupe de mercenaires Wagner, qui opère en Syrie ou en Centrafrique.